Et pour quelques plaques de moins, suite et fin.

TOME II: Retour à la base.


Me voici donc le lendemain matin, après une courte nuit.

Après un bon petit déjeuner, Stéphane m’amène au loueur de camions. Et pendant que nous attendions que le dossier soit complété, Stéphane commence à me parler d’imprimante… Car lui-même étant un ancien informaticien. Et pour ma plus grande joie, lui aussi me dit que ce qu’il avait de plus pénible à dépanner quand il était en activité ce sont les imprimantes. Ouf, je ne suis pas seul dans ce désarroi professionnel.

Je prends donc possession du camion, un Renault Master assez récent avec CarPlay, j’ai pu brancher mon iPhone dessus et profiter de toutes les options GPS, musique et radio etc.

Je suis Stéphane jusqu’au fournisseur de matériaux. Arrivé sur place, je mets le camion en position pour être chargé par le biais du chariot élévateur afin de faire cela assez rapidement les 60 plaques. Là aussi c’était le plan initial. Car à l’ouverture du camion, surprise! Il y a les passages de roues arrières couverts et ce qui fait un gros changement, tout ne passera pas. Et contrainte supplémentaire, une plaque fait 2,4m et l’ouverture à l’arrière doit faire pour la blague, 2,37m donc les plaques ne peuvent pas être chargées à plat, il faut d’abord les incliner et ce n’est pas la même affaire.

Nous voilà donc obligés de jouer à tetris pour faire rentrer un maximum de plaques possibles.

Au bout d’une demi heure environ, il reste de la place pour rentrer quatre dernières plaques, mais, impossible de les incliner pour les faire rentrer plus de place. Une seule solution, couper!

Optimisation, merci Stéphane!

C’est bon, tout à pu rentrer, difficilement, mais mission accomplie. Presque, nous avons pu faire que 51 plaques sur les 60 prévues. L’entreprise a été sympa, ils m’ont remboursés la différence.

Aller, cette fois-ci, tout est prêt, je prends la route ou plutôt l’autoroute. Tout se passe bien, de la pluie au début, à partir de Montpellier, beaucoup de vent, les rafales font bien bouger le petit camion. Parfois des situations invraisemblables avec trois semi-remorques de fronts qui se doublent sur les trois voies de l’autoroute. Des portions d’autoroutes très longues et limitées à 90km/h.

Parti à 11h30, arrivé à 16h30, la moyenne fut bonne, la consommation aussi, en étant régulier, j’ai pu consommer que 40L de gazole pour 450kms, mais quand il a fallu refaire le plein… Cela fait mal…

Arrivé chez moi, en même temps qu’Alain, nous avons pu faire le tetris à l’envers et ranger toutes les plaques dans le garage en une petite heure.

large, la place!

Le lendemain matin, après 36 manœuvres dans mon jardin, retour à Sorgues pour rendre le camion.

Ce qui conclu cette aventure. Une deuxième journée beaucoup plus calme que la première et heureusement car en camion, cela doit être plus difficile que dans un train.

Merci encore à Stéphane et sa petite famille. Il m’a trouvé cette très bonne affaire, il m’a attendu jusqu’à pas d’heures pour me récupérer à la sortie du bus. Nourri, logé et m’a aidé jusqu’au bout. Cela m’a fait très plaisir.

Une étape supplémentaire dans l’amélioration de ma maison et encore pleins d’aventures!

A bientôt!

Et pour quelques plaques de moins…

Hors-série. Tellement j’ai eu de rebondissements en deux jours, cela méritait bien un article, non illustré et assez long à écrire.

Pour placer le contexte, un ami m’a obtenu une très bonne affaire pour acquérir des plaques de polyuréthanes afin d’isoler mon toit terrasse, petit détail, je devais aller les chercher du côté d’Agen en louant un camion de 20m3.

Aller en train lundi, nuit chez mes amis à côté d’Agen et retour en camion le mardi.

Le trajet en train partait d’Avignon centre vers 13h30 direction Nîmes pour une correspondance à 14h30 pour arriver à Agen vers 18h30. C’était le plan initial…


TOME I: Tout est possible avec la SNCF


Chapitre I: La gare d’Avignon

Pour commencer l’aventure, j’ai voulu tester le TER à partir d’Entraigues pour me rendre au centre ville d’Avignon. A bord, alors que j’échangeais sur des phrases d’un haut niveau philosophique avec Tibo, je reçois un petit message de la SNCF (je résume): « Votre train direction Nîmes a été supprimé ». Ah?! Celui que je prends dans une demi-heure, formidable!

Arrivé dans la gare d’Avignon, je me rends à la billetterie et je commence à échanger avec un voyageur mécontent, forcément! Quand c’est à mon tour, la dame au guichet me demande: « Qu’elle est votre destination finale? » « Oh bah si je puis me permettre, je n’ai que 37 ans, j’ai encore des choses à vivre, donc laissez moi encore un peu de temps s’il vous plaît, sinon pour le train d’aujourd’hui c’est Agen ». Apparemment, cette réponse a permis de détendre un peu l’atmosphère, car les autres voyageurs étaient un peu tendus. J’ai aussi demandé par la même occasion, un verre de champagne, des petits fours au saumon et si possible un massage. Elle m’a dit qu’elle avait tout noté sur les nouveaux billets. Les nouveaux billets d’ailleurs. Départ d’Avignon 15h30, changement à Nîmes, changement à Toulouse et arrivée à 21h à Agen. Tout de suite, cela fait une bonne différence.

Petite remarque. L’initiative heureuse de la SNCF de mettre des pianos à disposition dans les gares qui permettent des belles vidéos sur youtube d’artistes, oui c’est sympathique. Sauf quand c’est quelqu’un qui a juste envie de faire du bruit. Déjà que c’est difficile de parler à travers l’hygiaphone, mais avec le brouhaha de l’instrument, c’est insupportable.

Revenons à nos TER. Le train part dans deux heures. Je retourne à Entraigues par le TER, n’ayant rien à faire de mieux. Intermède chez des amis pour prendre le café. De retour à la gare, je me rends voie E, je croyais que c’était la voie E… Particularité que j’ai découverte à la gare d’Avignon, la voie E est en fait dans la prolongation de la voie 1 où je me trouvais. Hors à trois minutes du départ, ne voyant pas le TER, j’ai une intuition et je vois au loin sur la voie E le train, je m’y précipite en emmenant avec moi un autre voyageur que j’avais mal orienté par la même occasion.

Je monte par la première porte où il n’y avait pas trop de monde. Je reste dans le sas debout. Le TER démarre.


Chapitre II: Contrôle des tickets

Quelques instants après, le contrôleur passe et annonce à voix haute: « Contrôle des tickets, merci de préparer vos titres de transports, cartes de réductions et pièces d’identités ». Et quelques instant plus tard, trois jeunes gens, deux demoiselles et un jeune homme, partent dans le sens inverse du contrôleur et de la police ferroviaire, tiens donc, comme c’est bizarre… Le contrôleur les interpelle pour les faire rebrousser chemin. Le jeune a une illumination d’intelligence en se cachant dans les toilettes, bravo, c’est très très futé devant la police. En attendant, les deux jeunes femmes se présentent au contrôleur.

Le contrôleur: « Bonjour mesdemoiselles, avez-vous un titre de transport? »

La première: « Monsieur, j’peux vous expliquer »

Le contrôleur: « Hop hop, je ne veux pas écouter vos explications, je vous pose une question simple, oui ou non, avez-vous un titre de transport? »

La première: « Non, mais j’peux vous expliquer »

Le contrôleur: « Quel âge avez-vous? »

Les deux: « On a quatorze ans »

Le contrôleur dit à la policière d’intervenir dans un premier temps. La policière qui leur demande leurs papiers qu’elles n’avaient pas. Mais certainement par expérience, leur demande d’afficher l’application ProNote sur leur smartphone. L’une des deux cache avec sa main le haut du smartphone, la policière demandant d’enlever sa main pour que le contrôleur constate et identifie, la demoiselle refuse car la photo la montre avec ses cheveux découverts.

Après quelques minutes à tergiverser et n’ayant pas de d’argent sur elles, le contrôleur décide de leur dresser un procès verbal.

La deuxième: « C’est quoi M’sieur un procès verbal? »

Entre temps le jeune homme sort des toilettes et c’est le policier qui lui demande de fouiller son sac, avec la question: « Avez-vous un objet piquant, tranchant? »

Le garçon: « J’ai un opinel, mais il est à moi! »

Le policier: « Ça ne change rien »

Une fois les procès verbaux délivrés, le spectacle n’est pas fini! Car le contrôleur et les policiers attendent car il y a tellement de monde, mais l’une des deux, et je ne sais quel éclair de génie lui a permis de dire cela, en ayant le policier juste devant elle dos tourné.

« De toute façon c’est la troisième amende que j’ai, j’en ai pour 400€ et je ne les paye pas »

Le policier se retourne: « Sachez que si vous avez plusieurs amendes non réglées et que vous attendez, cela deviendra un délit. Et un délit c’est possiblement une peine de prison ».

La fille: « Ah ouais? j’vais faire de la prison pour ça? C’est trop abusé la vérité! Mais sais pas comment on les paye »

Le policier lui ré-explique comment payer, mais il semble que cela soit peine perdue…


Chapitre III: Métro parisien à Nîmes

Nous arrivons à la gare Nîmes Pont du Gard. J’étais toujours dans le sas debout avec mon sac à terre entre mes jambes. Les portes s’ouvrent et là… Une marée humaine essaye de monter dans le TER, avec en bonus, la poussette et la maman qui essaye de la faire monter, avec de l’aide elle monte, mais la poussette est trop large, elle ne passe pas dans l’allée. Et les gens commencent à râler: « Avancez, ça va fermer! », une première fois les portes essayent de se fermer mais sont bloquées par les passagers encore dehors. Je me retrouve plaqué sur le côté avec mon sac à dos mis sur la poubelle pour prendre le moins de place possible. Les gens poussent, la poussette recule dans le sas pour laisser les gens passer dans les allées presque pleines. Et là, le bonus du bonus! Une deuxième poussette! Mais il n’y a quasiment plus de place, elle essaye de monter, je l’aide en prenant une poignet de la poussette, je tire, elle rentre comme elle peut et la porte arrive enfin à se fermer.

Nous voici parti pour environ vingts minutes de trajets direction la gare de Nîmes centre pour mon premier changement. Et déjà que tout le monde est compressé, c’est à ce moment là que la douce mélodie commence à sortir de la première poussette: « OUIIIIIIIIIN, OUIIIIIIIIN ». La mère qui lui parle en espagnol j’ai eu l’impression, pour le calmer. Ça marche. Ouf! Et à la suite: « OUIIIIIIIIIN, OUIIIIIIIIN ». Le bébé de la deuxième poussette commence à crier. Regard gêné de la mère. Et cerise sur le gâteaux. Le premier bébé qui se remet à crier, nous avons eu le droit à un concert symphonique. Ça me fait penser au piano dans la gare d’Avignon…

Nous arrivons enfin en gare de Nîmes centre, je sors de ce mélodieux TER et je vois encore pleins de personnes essayant de rentrer. Bon courage à eux avec les artistes à l’intérieur. Quant à moi, la suite de l’aventure!


Chapitre IV: Go To Loose

Sur le quai en train d’attendre le train en direction de Toulouse, je discute avec le passager que j’avais déjà rencontré en gare d’Avignon. Forcément, il n’est pas content, c’est inadmissible et promet de ne plus jamais reprendre le train.

Je vois arriver le train, un vieux train, les anciens train avec les bandes oranges et gris sale. Je me dis que cela va être long jusqu’à Toulouse. Et j’ai eu une mauvaise pensée, j’ai été médisant. Car quand je monte dans la rame, je découvre un intérieur moderne, spacieux et très agréable. L’allée centrale est originale car elle n’est droite, ce qui permet d’avoir des allées réparties de trois sièges d’un côté, un de l’autre, parfois deux – deux, des emplacements spacieux pour les bagages et des prises pour recharger les appareils partout.

Sièges confortables, tout seul sur trois sièges, je me dis que ça va être bien! Au bout de quelques minutes, je reçois une notification de la SNCF, c’est à propos du train que je n’avais pas pu prendre, ce dernier à lui aussi des problèmes, il est à l’arrêt pour assistance à un voyageur. Je continue à recevoir cette notification assez régulièrement et au bout de quelques fois, le message change: « Problème d’alimentation électrique (Assistance à un voyageur) » Je ne vois pas trop le rapport. Et ça continue régulièrement. Arrivée à une gare intermédiaire dont je ne me souviens plus le nom, deux dames viennent s’installer à côté de moi, nous commençons à discuter de nos mésaventures du jour car elles aussi étaient impactées de leur côté mais sur un autre ligne. Décidément, la SNCF n’a pas de chance aujourd’hui… Et c’est vraiment le cas quand une annonce est passé par la contrôleuse: « Mesdames Messieurs, suite à une rupture électrique après la gare de Carcassonne, nous serons forcé de nous arrêter à la gare de Carcassonne pour une durée inconnue, la gare de Toulouse n’accepte plus de voyageur car elle est surchargée ».

C’est très gênant… Car il s’agit de la gare qui me sert de correspondance pour arriver à Agen et surtout que de rester bloquer à Carcassonne c’est loin de l’arrivée.

Du désespoir commence à envahir les voyageurs autour de moi, mais nous continuons à plaisanter car il ne reste plus que cela à faire.

Le message de la contrôleuse est renouvelé plusieurs fois. Et une demi-heure plus tard, un message qui nous a fait beaucoup rire. « Mesdames et Messieurs, bonne nouvelle! L’électricité a été rétablie après Carcassonne et nous pourrons continuer notre parcours avec quelques minutes de retard. Mais nous ne savons pas si c’est la vérité, nous vous tenons au courant dès que possible »

Alors là. Ne pas être sûr si c’est « la vérité » que l’électricité a été remise ou non. J’ai l’impression qu’il y a depuis quelques années une pression tellement intense pour avoir « des informations, toujours des informations! » à la mode chaînes d’infos non-stop. La SNCF préfère nous dire quelque chose de pas sûr plutôt que d’attendre une confirmation. Étrange façon de communiquer…

Mais finalement nous arrivons à Toulouse vers 19h30. Mon prochain train étant à 20h07 direction Agen. Les gens avec qui j’ai partagé le trajet me souhaite bonne chance pour la suite du trajet. Mais cela devrait bien se passer, je n’ai plus qu’un train à prendre pour arriver.

Plus qu’un train à prendre, c’est ce que je croyais…


Chapitre V: Changement de transport

Je me rends à l’entrée de la gare pour prendre connaissance de la voie de départ de mon train suivant. Rien d’affiché au sujet de la voie. Je pars me promener en dehors de la gare sur le parvis, malheureusement, il fait nuit et il pleut… Mais je tourne quand même aux alentours. Je reviens au tableau d’affichage et là, encore une mauvaise nouvelle, le train est annoncé avec vingts minutes de retard… Je préviens Stéphane que j’arriverai vers 21h20 finalement. Quelques minutes plus tard, le retard passe à vingt-cinq minutes…

Je ne préviens même pas Stéphane… Car qu’est-ce que c’est que cinq minutes après des heures de retard?

Quelques minutes après, alors que je regardais une vidéo sur mon téléphone, j’entends beaucoup de gens râler fortement d’un seul coup. Je lève les yeux en direction du panneau et là stupeur. Train en direction d’Agen supprimé.

J’envoie rapidement un SMS à Stéphane pour le prévenir et je regarde vite sur l’application SNCF le prochain train. Oui il y a bien un prochain train vers Agen, le lendemain à 6h. C’est un peu plus compliqué d’un seul coup.

Stéphane m’appelle, je réponds et lui explique ce qu’il en est et mon intention de trouver un bus ou un taxi pour le rejoindre, il me dit qu’il allait chercher aussi de son côté, mais qu’il comptait venir me chercher même si c’est à 1h20 de voiture vers Toulouse depuis Agen. Et tandis que je parlais avec Stéphane, une annonce au micro dans la gare: « Pour les personnes qui devaient prendre le train en direction d’Agen et Cahors, un bus de substitution va arriver, merci de vous rendre à la gare routière, le bus partira à 20h30 ». Étant déjà en ligne avec Stéphane, il entend l’annonce. Je raccroche et je sors assez prestement de la gare et vu que je m’étais un peu baladé quelques minutes auparavant, j’ai pu vite me rendre à la gare routière. J’ai la chance d’être parmi les premiers à attendre sur le quai 22. Et en me retournant, je vois beaucoup beaucoup de gens arriver. A s’interroger sur la capacité de faire rentrer tout le monde ainsi que les bagages dans le bus.

Le bus arrive aux alentours de 20h30, un monsieur avec le bel accent du sud-ouest et le sourire nous invite à monter dans le bus en indiquant juste la gare d’arrivée de notre trajet. Il nous précise que ce bus allait s’arrêter aux mêmes gares que le train et qu’il allait mettre 2h30, donc arrivée à 23h. Certains pensaient que c’était une blague du conducteur, mais non, c’était bel et bien le temps réel du parcours.

Tout le monde arrive à trouver une place, le bus peut démarrer. Là aussi, il faisait nuit et il pleuvait, donc pas grand chose à voir à travers la vitre, juste dans les phares du bus, car j’étais assis vers l’avant. J’ai pu apprécier les qualités de pilote du bus, les virages, les ronds-points, tout à la corde et même doubler les voitures dans les longues lignes droites. Il était tellement chaud qu’il y a même eu à une gare dont je n’ai pas vu le nom. Une marche arrière du bus dans une rue pendant environ trois cents mètres. En forme le pilote!

Finalement voir même tristement, nous arrivons enfin à la tant attendue gare d’Agen vers 23h. Stéphane m’attendait dans sa voiture. C’est tout de même un soulagement d’arriver enfin chez eux environ vingts minutes plus tard. Ils m’avaient préparer un bon repas. Nous avons rigolé de ces aventures et j’ai pu enfin goûter au repos et faire un gros dodo dans une grande maison de type mas rénovée par Stéphane de A à Z. Il était 2h du matin quand j’ai pu aller me coucher. Pour ceux qui me connaissent, vous savez à quel point pour moi, 2h du matin c’est « le bout du monde »!

Mais merci encore à la SNCF pour tous ces rebondissements qui m’ont permis de passer une très bonne journée dans les transports. D’habitude quand je passe presque douze heures dans les transports, c’est pour aller vers la belle Polynésie. Mais là, c’était vers le sud-ouest.

Bientôt la suite! Car le lendemain fut sympathique aussi, pas aussi trépidant, mais quelques surprises.

A bientôt

Tour de Tahiti, mais pas en vélo

Journée découverte, notamment pour Alain. Mais j’ai eu aussi des surprises.

Tehani a eu la grande gentillesse de nous prêter sa voiture pour aller faire ce tour. Donc l’équipe de choc, Poé, Alain et moi. C’est parti!

Première étape, la pointe de Vénus, appelée ainsi car c’est depuis cet endroit que l’on peut le mieux observer Vénus, je ne vois pas pourquoi on ne peut pas le faire aussi bien d’autres endroits, mais c’est ainsi. C’est aussi le lieu d’arrivée en Octobre 1788 du Bounty. L’autre particularité comme beaucoup de plages sur Tahiti, c’est le sable noir.

Sable noir, beaucoup plus fin que le blanc

Ne trouvez-vous pas que cette dernière photo est bizarre, j’ai l’impression que tout le bloc de béton ne touche pas le sol.

Après la pointe de Vénus, où le ciel a bien voulu être clément avec nous, direction le trou du souffleur, là j’ai une vidéo, mais un peu trop à envoyer le même jour.

Une des bonnes surprises pour moi a été la visite des trois cascades, car lors de mes précédents passages en Polynésie, la petite visite était limité à uniquement la première cascade.

Mais coup de chance, Monsieur le Président Fichtre a inauguré il y a quelques semaines de cela la rénovation de l’accès aux deux autres cascades. J’ai donc pu en profiter enfin!

A partir de là, le temps s’est pas mal gâté, il y avait déjà eu des petits épisodes pluvieux, mais la route vers la prochaine étape, Teahupoo, lieu des compétitions de surf pour les JO 2024, cela a été bien pluvieux et ajouté à cela, 1 heure de trajet avec les ralentissements. Nous avons dû changer notre programme. Mais là aussi pour une bonne surprise, aller manger sur le Plateau de Taravao, lieu très atypique puisque pour les Polynésien aller là-bas c’est aller dans un autre pays pour eux tellement le paysage est différent. A tel point qu’Alain à l’arrière de la voiture s’est exclamé: « Mais c’est la Normandie ici? Il y a des pommiers, des vaches, des prés ». Nous avons pu manger avec une magnifique vue sur l’île depuis le plateau et les fesses au frais sur les bancs mouillés.

Comme vous pouvez le voir, c’était assez nuageux et après avoir repris la voiture, nous avons dû nous résigner à repartir vers le nord, direction la gare maritime car le temps restant ne nous permettait pas d’aller plus visité, ça sera pour une autre fois. Une bonne heure pour revenir au port. Déposer la voiture et prendre le ferry pour revenir au FareClub.

Ah si, cette fois, ce n’était pas Vaimalama que j’ai raté de cinq minutes, mais j’ai pu causer avec une ancienne Miss Tahiti, enfin ancienne toute est relatif, elle doit même pas avoir 25 ans. Et donc c’était beaucoup beaucoup plus agréable à la rétine, car elle n’a pas succombée aux McDo et autres énormes boites de boulettes de fromage soufflées. C’est horrible et apeurant, car c’est presque devenu un réflexe pour beaucoup de locaux. Nous étions en direction du Plateau de Taravao, Poé était au téléphone avec sa cousine (ils sont tous cousins de toute façon lol) pour demander où manger et la réponse a été McDo: « Mais non peut pas, j’ai 2 anti McDo dans la voiture ». Alors qu’il y a tellement de petits snack, roulottes qui proposent peut-être pas des choses sensationnelles de grands restaurants, mais quelque chose de bon et pas mauvais pour la santé. Mais bon… C’est leur problème et il semble que ce soit dur de leur faire comprendre les conséquences. Dommage, vu comment la nature les a fait à l’origine. Bon aller, c’était quand même là aussi, une très belle journée pour se faire des souvenirs.

A bientôt!

Ballade improvisée

En ce mardi, que pourrions-nous faire? Francis, peux-tu nous faire une visite de la route des Ananas? Oui, c’est parti! Nous n’allions pas regretter!

Après avoir déposé Harold au ferry, avant de se lancer dans cette traversée de Moorea, petit passage très important, par? L’usine de jus de fruits Rotui, et parfois, le jus de fruit, il est chauffé et vieilli en futs!

Nous avons eu le plaisir de visiter l’usine et découvert un alambic en en faire rêver plus d’un par sa taille.

La belle bouilloire

Après cet effort physique intense de au moins dix minutes, il nous fallait une petite pause. Ah tiens, en fasse de l’usine, il y a la boutique avec les dégustations de jus de fruits et? Des rhums! Youhou!

Une demi-heure de recherches scientifiques fondamentales et une bouteille de rhum arrangé de passion plus tard, nous voici en route vers les champs d’ananas de Moorea qui servent à la création des jus et rhum, mais il s’avère qu’il y a tellement de demande que 80% des ananas produits sont dédiés à l’usine Rotui et le reste aux petits commerces. La culture de l’ananas étant tellement précieuse qu’un article de loi a été créé en Polynésie pour que l’importation d’ananas d’autres pays soit interdite et la vente en grande surface interdite aussi afin de privilégier les commerces de proximités.

Pour en revenir à la traversée des champs, je vous envoie une petite vidéo de quelques secondes, mais ça va être long pour moi et court pour vous. A savoir que j’ai fait d’autres vidéos de 16 minutes et 24 minutes au même poste de filmage, avec toute l’intensité du pilotage de Francis, notamment la dernière partie, la montée vers le belvédère sous la pluie avec les virages en épingles et tous ces touristes qui nous dérange! Nous les locaux! Mais vous pourrez quand même apprécié l’effet d’immensité malgré que l’on soit au cœur d’une petite île. Au passage nous déplorons la déchirure de ma tong droite dans les virages serrés.

Après ce moment de sport, et oui, de sport puisse ma montre a considéré cela comme une séance de sport. Retour au FareClub pour repos du corps mais pas de l’estomac! Car le soir, nous avons testé sur conseil du « pharmacien » de Rotui: « Pensez à mélanger du vin rouge avec le rhum arrangé passion, ça fera un effet caramélisé ». Nous confirmons, nous confirmons même plusieurs fois cette effet caramélisé.

Encore une bonne et belle journée à l’autre bout du monde.

A bientôt

Huahine, l’authentique coup de coeur

Aujourd’hui c’était le jour du retour.

Et c’était presque difficile de quitter cette île. C’est souvent citée comme une île authentique et c’est vrai, ce n’est pas encore surchargé par les touristes comme commence à l’être la belle Moorea (15 000 personnes d’un coup sont attendues Lundi à Moorea…)

Comme le dit Jacques le propriétaire de la pension où nous étions: « Avec ma femme nous avions comme objectif il y a trente ans de vivre chaque année sur une nouvelle île et quand nous sommes arrivés à Huahine , au bout de quatre mois, nous avons su que nous resterions jusqu’à la fin de nos jours ici. La simplicité de la vie sur cette île c’est le plus beau ». Il a raison le Jacques !

Six milles habitants sur cette île, 75 kms2, c’est la moitié de Moorea. Il y a la fibre! Mais elle ne fonctionne pas, c’est mardi qu’ils viennent réparer dans le quartier où nous étions…

C’est sûr et certains qu’un jour j’y retournerai pour refaire un peu le tour et revoir les gens qui sont d’une gentillesse et d’un sourire permanent.

Mais ce n’est quand même pas dramatique car nous rentrons à Moorea, nous aurions pu rentrer directement en métropole, là, cela aurait été beaucoup moins plaisant. Et nous retrouvons la famille du Fare Club. En arrivant à l’aéroport, Tehani nous prêtre sa voiture pour aller chercher Louise et Poé à la gare maritime pour passer une matinée à tourner virer sur Tahiti pour faire des courses de ravitaillements, c’était rigolo, j’ai conduits tout le long. Elle m’a fait passer pas des ruelles minuscules avec à peine quelques centimètres de chaque côté de la voiture. Et dans les grandes routes (oui ça existe à Tahiti) elle m’a demandé de conduire de manière un peu plus sportive pour arriver à temps. Ce qui j’ai fait, mais 60 Km/h dans les virages longs, il semble qu’ils n’ont pas forcément l’habitude, surtout Louise à l’arrière avec ses cris. J’ai dû ralentir.

Puis nous avons pris le Ferry avec tous les achats pour rentrer. Alain et Louise sont rentrés en bus car pas assez de place dans la voiture. Et Alain m’a fait part d’un moment exceptionnel, car un touriste dans le car a demandé au conducteur de s’arrêter à leur pension, sauf que la pension était déjà dépassée depuis quelques kilomètre. Qu’à cela ne tienne! Le conducteur du bus à tout simplement fait demi-tour, avec pleins de manoeuvres, pour les ramener à leur pension. Et personne n’a protester, normal. Vous imaginez chez nous en métropole qu’un conducteur puisse déjà tout simplement accepter de faire demi-tour sur une route et que personne ne râle dans le bus?

Enfin voilà, au moment où j’écris ces lignes je suis dans mon lit, Alain fait une sieste, il m’a dit qu’il a mis son réveil, mais je n’y crois pas trop lol.

Repos et demain, bah, repos!

A bientôt

La randonnée interdite mortelle!

Cela fait peur comme titre! Pas vrai?

Aller, comme dans les films américains plein du suspens partout, je commence par le milieu du film avec une scène rapide:

Alain: « Et c’était sensé être une petite randonnée tranquille? Mais là c’est de l’escalade! Comment on va revenir? »

Et maintenant la suite du film:
Et oui en ce troisième et dernier jour sur la belle Huahine, le programme est simple randonnée au Mont Ahoru avec Delphine et Margaux comme guides.

A 9h, nous les récupérons pour se rendre en voiture au démarrage de la randonnée, mais Margaux me dit qu’il vaut mieux aller se garer plus loin pour que personne ne nous voit emprunter le sentier.

Après s’être garé à quelques centaines de mètre pour dissimuler nos intentions, nous voici à commencer l’ascension. C’es tranquille, c’est sympa c’est mignon, on rigole bien. Et nous arrivons à la fin de la première partie. Aux abords d’une grande antenne radio-téléphonique. Au moins, nous pouvions bien capter! Cela sera pratique pour appeler les secours quand nous serons tombés.

Ca capte!

Pour accéder à la deuxième partie, voici le passage.

Nous passons par la chatière

C’est une porte grillagée dont celui-ci a été découpé et replié sur lui-même pour permettre de passer. Imaginez donc la « légalité » de la chose.
La randonnée en elle-même est assez courte car entre le début tout en bas et le sommet du petit mont, il n’y a que deux kilomètres. Tranquille! Oui mais il nous a fallu plus d’une heure pour parcourir le dernier kilomètre. J’ai essayé de prendre des photos, mais forcément, cela ne rend pas la vérité du terrain.

Mais au delà de cette présentation négative, je me suis franchement amusé, car c’est du dépassement de soi, grimper dans les rochers sur une crête au milieu de la végétation débordante. Il y avait une température standard de 25° avec un léger taux d’humidité de 78% seulement! Vers la fin de la montée ma montre m’indiquait des pulsations que je n’avais encore jamais vu, jusqu’à 175 pulsations par minute. Une petite pause au trois quart du trajet. Et je suis reparti pour rejoindre les filles, car il s’avère que ce sont des supers sportives, impressionnantes.

Une fois arrivé en haut, un vrai sentiment d’accomplissement et surtout comme cadeau, une vue exceptionnelle sur le lagon de Huahine. Quelques instants plus tard nous sommes rejoints par Heimana, qui a assuré grave pour monter jusqu’ici, ah c’est sûr avec son niveau t’entrainement et ses trois passages dans l’année dans la salle de sport, ça change tout ! (Oui je sais c’est méchant)

Quelques minutes pour admirer le paysages et nous voici reparti pour la descente, forcément, tout ce que l’on a monté, faut le redescendre! Les filles sont parties plus tôt car elles voulaient rentrer à leur pension à pied et que leur avion était après. Et la descente, forcément ça été très sport. Et je tiens à remercier deux personnes, en premier mon bâton! Sur conseil d’Alain, j’ai pris un bâton qui m’a été d’une très grande aide, ma quatrième jambe (ah?!) pour faire appuies, cela a été très utile et aussi le Général Pin! Qui m’avait, quelques mois auparavant donné un entrainement un suivre pour le renforcement du dos pour supporter les lourdes charges. Et la lourde charge à un moment ça été moi-même. Alors que je descendais dans ce milieu escarpé et étant mal équipé, juste des tennis aux pieds,( j’étais à cent lieux d’imaginer cette randonnée) je pose le pied sur un rebords avec un petit tas d’épines de pins et il s’avère que ce pied était le seul en contact avec le sol à ce moment là et l’autre en l’air et ce qui devait arrivé, arriva, zouppppe, la glissade et par réflexe mes mains on agrippées les grosses branches d’arbres autour et j’ai tiré fort et c’est venu, je suis arrivé à me redresser et me récupérer sur le rocher avant glissage pour le stabiliser. Ouf! Petit coup de stress, mais j’ai pu me rassurer. Après cela, de manière méthodique et assurée j’ai pu rallier le bas de randonnée, Alain quelques minutes plus tard aussi.

Nous étions tous deux plus proche de la serpillière que de l’homo sapiens sapiens. Après un dernier effort de descente plus calme, nous rallions notre super Great Wall M4 et rentrons à la pension où après une douche salvatrice, une petite sieste de recharge de batterie.

Quelle surprenante et superbe expérience cette randonnée qui est donc interdite depuis quelques mois dû à des morts. Et oui c’est dangereux, cela dit, pendant notre ascension nous avons quand même croisés quelques personnes ainsi qu’un guide qui savait très bien où il allait. Ce qui nous a le plus choqué c’est au tout début quand nous avons croisés une jeune femme, la vingtaine, type européenne et donc pas une locale, qui descendait car elle avait fini cette randonnée pieds nus! Incroyable.

Après la sieste, nous avons donc décidé pour nous réconforter d’aller au seule endroit pour calmer nos corps meurtris, la distillerie de Huanine, une fois encore. C’est très important de terminer les dégustations. Nous avons recommencer avec le patron et nous avons encore plus discuté technique et projets et ça lui a bien plu, nous avons pu gouter ses créations pas encore autorisées à la vente. Je suis reparti avec une petite bouteille de whisky local pour faire découvrir cela à nos amis du Fare Club.

Et nous avons mangé le soir au Huahine Yacht Club (un cousin de Francis le patron, mais de toutes façons, ils sont tous cousins en Polynésie) un absolument excellent Espadon pané au râpé de coco, diantre! Rien que d’y repenser! La serveuse nous a bien fait rire quand j’ai demandé pour les accompagnements: « Les frites, ce sont lesquelles? » « Je vais te dire franchement, les frites, ce sont des surgelées, les haricots, en boites de conserves, le riz, c’est du riz, il n’y a que le gratin de pommes de terre qui est maison » « Bon bah un gratin! »

Et voici comment terminer sur une note gourmande ce petit séjour sur cette belle île.

Journée aquatique

2ème jour à Huahine.

La veille nous avions réservé auprès de Huahine Dream Tour pour une journée. Pourquoi Huahine Dream Tour? Me direz-vous. Même si vous ne le demandez pas je vais vous le dire.

Au départ à l’aéroport de Papeete, nous avions rencontré le patron d’un « tour operator » de Huahine. Le monsieur très enjoué avec son ukulélé. Fait bien rêver sur ses prestations jusqu’à la phrase fatale: « J’aime bien quand il y a beaucoup de monde, 30 / 40 personnes par sortie ». Oulala! J’entends deux messages en un. Le premier, j’aime beaucoup car je vais me faire un max de tunes sur les touristes. Le deux, on charge on charge et pas trop d’échange, le touriste c’est du bétail ! Du coup j’ai bien pris ses coordonnées, mais quel malheur. J’ai perdu le papier!

Ah oui j’ai eu un accident de maillot de bain, forcé d’en acheter un en urgence. Avec la marque Hinano, j’étais un panneau de pub pour de la bière dans le lagon.

A la suite de cette malheureuse perte de papier, nous nous sommes retrouvé le matin à 9h30 à l’embarquement, avec un détail, sous la pluie battante.

Un jeune polynésien (je précise qu’il est jeune car il a 37 ans) nommé Mahena, lune en tahitien, vient nous chercher, nous huit. Oui d’un seul coup c’est plus convivial je trouve à huit. A peine à bord: « Qui veut du punch?! » « oh bah tiens oui, je ne conduis pas ». Et nous voilà en route vers la première étape. La ferme perlière. Arrivé sur ce petit îlot juché sur une patte de coraux, nous débarquons et commençons à écouter le récit de comment est préparée une perle.

Après ces explications. Autre phrase magique de la part du monsieur qui présente: « je vous invite à venir à l’intérieur de notre boutique ». Oui bien sûr, je rentre. Ah c’est beau! Aller viens Germaine on s’casse, comme dirait Coluche. Tout du moins, Alain est allé apprécier la finesse des objets, quant à moi je suis allé apprécier et causer avec Mahena, à côté de la pirogue pour voir les petits poissons bleus jolis.

Suite à cet intermède commercial, direction, toujours sous une pluie battante, le premier jardin de coraux. Une fois arrivé aux abords, aller hop tous à l’eau avec masques et tubas. Et là ce fut bien sympathique, car je suis très vite allé à l’eau dès le top départ du capitaine, car c’était un courant dérivant, donc plus nous attendions sur la pirogue, moins de chose à voir. Je me suis retrouvé pas mal détaché du groupe. Mais pas grave, le point de rendez-vous étant non loin du motu O’bama, car c’est le président américain qui a été le premier à louer ce motu il y a quelques années. J’étais donc tranquille peinard tout seul et j’ai pu assister à un balai aquatique, malheureusement rien pour filmer, iPhone reste à bord. J’avais l’impression d’être un spectateur privilégié par la formation de trois patates de coraux en arc de cercle avec les poissons multi-colores qui entraient et sortaient à tour de rôle de chacune des patates. J’ai vraiment apprécié. Après cela, j’étais encore loin du groupe et du bateau. Je vais vous dire quelque chose, mais vous ne le répèterez à personne! Promis ? Donc là seul dans le lagon, eau à 25 dégrées, poissons de toutes les couleurs en harmonie avec la nature, j’ai pissé dans le lagon! Et ça fait du bien!

J’ai continué à causer avec les poissons, ils sont gentils, sauf les petits noir avec grandes nageoires ( j’ai peur d’être taxé de raciste en écrivant cette phrase, même si il s’agit de poissons) qui me défiaient quand je passais au dessus. Quelques minutes après, j’entends le son assez grave et fort d’un paquebot! Oups, je vais me faire coupé en rondelles?! Non c’était Mahena avec un gros coquillage qui me prévenait que j’étais le dernier et tout le monde attendait que j’arrive, sous la pluie battante toujours. J’ai dû taper un petit sprint aquatique, mais j’ai pu assurer, j’étais content de moi!

Après cette étape, l’étape la plus importante de la journée! MANGER! Mais manger à 11h… Bon ok. Nous nous retrouvons à manger chez le père de Mahena, William, pour un petit repas traditionnel, mais toujours sous la pluie battante mais à l’abris évidement. Moment convivial, où nous avons appris à se connaître les uns les autres, plus facile à huit.

Après ce petit repas, retour dans la pirogue, et c’est reparti, toujours sous la pluie battante. Ce début d’après-midi était consacré à voir les raies sur le bord du récif. Alors je vais passer pour le gros blasé de la Polynésie, mais les raies, c’est bon, largement assez vues. Donc, meilleur moment pour piquer un petit somme 😴 sur le bateau. Évidement, un ami que je ne nommerai pas a pris une photo de moi en pleine communication avec les esprits du Mana de la sieste.

Après ce petit sieste où je pense n’avoir rien perdu, nous voici en route pour un autre jardin de coraux. Et celui ci était encore plus beau par sa diversité. Nous y sommes resté que quinze minutes mais c’était vraiment bien.

Nouvelle étape dans la journée, l’île de Jules les Églises plus connus sous le nom de Julio Iglésias. Car effectivement une petite île abandonnée aux primes abords était en fait un ancien hôtel cinq étoiles construit par les acheteurs, qui eux-mêmes avaient rachetés à Julio. Des bungalows dans les arbres, une piscine au milieu des arbres, sauf que ça, c’était avant! Avant l’ouragan de 1995, qui a tout détruit et précipité la perte et l’abandon de cette île qui est devenue donc une étape pour les tours operators locaux. Cette île a aussi servie au tournage du Prince du Pacifique, film très connu avec Thierry Lhermitte, Patrick Timsit et donc le jeune acteur polynésien, Anituavau, son seul film, un copain d’école de notre guide.

Mais le plus marrant sur cette île, c’est quand même le défi du lancer de javelot sur noix de coco. Le but est simple lancer un javelot qui doit se planter sur une noix de coco planté sur un bambou à quelques mètres de hauteur. Je me suis éclaté à ce sport polynésien qui fait parti des Jeux du Pacifique. Les habitants des Tuamotus sont les plus forts.

Après une explication de Mahena, nous avons commencer à jouer, je me suis retrouvé d’un côté avec uniquement Mahena. Et nous avons pu se raconter pleins de bêtises entre gars et il a beaucoup apprécié, quant au côté sportif, j’ai essayé, essayé, mais malheureusement pas arrivé. L’avant dernier essai, forcément celui qui n’a pas été filmé, a été le meilleur puisque j’ai pu toucher la coco mais ça n’est pas resté planté! Ça sera mieux la prochaine fois, j’ai appris le geste au moins.

Puis pendant quelques minutes je suis allé un peu me promener seul au milieu de cet îlot sauvage avec des arbres majestueux composants une canopée magnifique. Et donc je vais vous dire quelque chose, mais vous ne le répèterez à personne! Promis ? Bon je pense que vous avez compris 😅. Petit coup de coquillage pour le dire que l’on m’attend et nous repartons pour la dernière étape, les légendes de Huahine.

Nous voici donc en train de voguer entre les deux îles de Huahine, car celle ci est donc en deux parties, la Nui (grande) et la Iti (petite), vous connaissez déjà la signification de Huahine et donc la Nui était réservée aux femmes et la Iti aux hommes. Et donc la légende raconte que Iro, dieu de la guerre est arrivé avec sa pirogue trop rapidement et a coupé l’île en deux et a essayé sans succès de les recoller.

La pagaie et l’hameçon pour rapprocher les îles.

Mais entre temps il est tombé amoureux de la princesse, ils ont fait des choooooses. Sauf que à Huahine quand Madame attend un heureux événement (elle me fait beaucoup rire cette expression) Monsieur doit tout faire dans la maison, sauf que Monsieur c’est Iro, dieu de la guerre, donc il a du boulot et des responsabilités. Donc elle est bien gentille Madame avec ses envies de fraises à deux heures du matin, mais pépère il doit aller à Bora-Bora couper des têtes! Donc qu’est-ce qu’il fait Iro, ce grand romantique, il dit: « Ma chérie pendant que je ne serai pas là, je te laisse un jouet pour t’occuper » et donc il a laissé sa…

Le « jouet » de Iro

Voilà voilà voilà… je vous laisse comprendre par vous même.

Après ce dernier moment de légende qui évidement n’a provoqué que très peu de réactions à bord de la pirogue comme vous pouvez vous en douter! 😅 Nous sommes tranquillement retournés au petit port du début de journée. Avant de partir j’ai demandé à Mehena si il pouvait nous conseiller une randonnée pour le lendemain, ce qu’il a fait et en plus a rappelé Delphine et Margaux qui était de la journée pour que l’on puisse faire la randonnée à quatre le lendemain.

Puis nous sommes rentrés à la pension pour une bonne douche, un petit repas frugal, nous remémorer déjà les très bons instants de cette journée autour de la potion magique de Christian (coco/vanille/café/whisky).

Un bon gros dodo par dessus tout cela et rendez-vous le lendemain pour la randonnée.

A bientôt

Huahine, l’authentique « claque »

Attention l’article est long, très long!

Jour 0

Enfin ! C’est le jour du départ pour Huahine, avec comme surprise, un décalage de l’heure de décollage mais rien de bien grave.

Nous avons débarqué à Papeete dans un premier temps. Après un voyage de trente minutes qui nous a semblé des heures car le bateau pourfendait les vagues, mais sautait aussi les vagues, et quand un ferry de plusieurs centaines de passagers fait des bonds c’est l’estomac qui crie!
Nous étions trois sur les quatre à être à la limite de malade et Francis tranquille, qui me racontait les légendes et les techniques de pêches. C’est passionnant quand il raconte, mais pas quand le bateau tangue! 🤢

Après une matinée à se promener dans Papeete avec Poé et Alain nous nous rendons à l’aéroport pour enfin retrouver Tehani après tant de temps sans la voir, Tehani c’est la fille de Francis et Louise. Nous avons mangé ensemble dans le petit resto de l’aéroport. C’était bien sans plus, mais surtout les prix… Quand la serveuse est venue nous demander si nous voulions un dessert, j’ai pris la parole pour lui dire:  « Attendez faut que j’appelle mon banquier pour vous prendre un dessert », elle a beaucoup rie, certainement qu’elle doit aussi se rendre compte.

Après cela et un aller-retour à la gare maritime où j’ai conduis pour déposer Francis et Poé, nous voici de retour pour attendre l’avion. 40 minutes de vol plus tard, nous voici enfin sur la tant attendue Huahine. Et en sortant de l’avion, directement au pied de l’avion Jacques le propriétaire de l’avion, je me suis dit sur le coup, Oula chapeau le service! Mais en fait non, c’est simplement qu’il avait pris le même vol que nous pour revenir. Car il était aussi à Papeete pour le salon du tourisme. Quelques instants après Alain descend et Jacques lui fait un « Check » et un coup dans le ventre comme si il était pote depuis toujours. C’est là que nous nous sommes rendus compte qu’il était un peu « surchargé » pour le vol.

Après avoir attendu ses bagages, nous nous rendons à sa camionnette avec sa femme au volant et heureusement !

Elle nous amène à l’agence, ou plutôt le garage à voiture de locations, nous donne les clés d’une fiat punto et nous dit de la suivre, contrôler si nous avons le permis? Faire l’état des lieux de la voiture? Non il semble que cela ne soit pas dans les traditions 😅 Je sors du garage et elle nous arrête. Le pneu était à plat. Changement de véhicule. Et là nous avons une… bah je ne sais pas en fait. Ça vient de Chine, mais après le nom de la marque… Mais le nom du modèle fait rire. Surtout avec le logo M4 style BMW, sans que l’on s’est aperçu de la Chinese Kalitat ! 😅

Nous arrivons à la location après les avoir suivis et là! J’ai fait une Poncel! Une belle Poncel! J’ai oublié mon iPhone dans l’autre voiture qui avait le pneu à plat. Petit coup de stress, mais rassuré après y être retourné et récupéré mon précieux!

A partir de là nous nous disons que vu l’heure 17h45), il ne faut pas tarder à aller faire quelques emplettes pour le petit déjeuner et manger un bout dans un snack. Et là ce fut la grande aventure avec la simili Fiat-BMW Grain de Riz édition. Car faire le tour d’une île que l’on ne connaît pas, en pleine nuit avec des côtes à 30%, pas trouver de supérette, c’est pas mal. Et après une petite heure à tourner, nous nous arrêtons au snack le mahana.

Ah? un établissement avec une petite lanterne rouge. Un snack évidement!

Ce ne fut pas vraiment de la grande cuisine car il n’y avait plus que des hamburgers et paninis, mais nous avons causé avec le couple qui tient le snack et nous avons eu le droit de déguster leur miel fait maison, très bon, très différent des nôtres car très doux, moins aromatique, mais qui laisse un goût plus longtemps et agréable.

Après ce grand repas en bord de lagon.

Direction la pension où il n’a pas fallu longtemps pour que nous tombions de sommeil. Chacun sa chambre avec des lit dont les matelas sont très agréables, mais faut aimer les matelas style béton! Pour ce qui est de la nuit, il faut arriver à faire abstraction des chiens, chats, oiseaux, vent qui souffle très fort, fait vibrer les taules en fer, les planches de bois. Et sans fenêtres fermées aux chambres. Mais nous avons dormis!

Jour 1

Opération petit déjeuner! Et courses alimentation. Évidement, Alain a fait une liste qu’il a oublié… Mais la liste je l’avais en tête.

Petit Super U d’apparence, mais fois dedans, il est tout simplement aussi grand que le Carrefour Market a côté de chez moi! Dans le genre classique, Alain a failli faire tomber un pot de confiture. Et en sortant du magasin, pour acheter des œufs, il passe devant le marchand qui avait des centaines d’œufs, je lui fais remarque qu’il est dans la lune. Normal!

Après un bon copieux petit déjeuner et une première pause, oh! Nous sommes en vacances, alors TRANQUILLE ! Et la réservation de la journée pirogue pour le lendemain. Nous allons faire une petite ballade sur une plage publique mais très rocheuse, mais jolie avec de la vie aquatique à observer.

Après cela nous partons pour la visite de l’île, de jour! Premier arrêt au Marae et Fare Potee, beau et grand Marae et musée sympa pour expliquer.

Nous partons vers un deuxième Marae, plus au sud, mais malheureusement et heureusement inaccessible pour cause de restauration. Nous avons un peu promené dans les environs pour découvrir des coins bien jolis, mais d’où l’expression vivre au bout du monde prend tout son sens. Il y a quand même l’eau sous pression.

Nous partons direction le sud de la seconde île pour un autre Marae, nommé Anini. La route est absolument merveilleuse, goudron presque neuf tout le long, végétation luxuriante, quelques points de vue assez beau.

Presque comme à la maison!
Le cocotier gâche la vue!

Après trente minutes de route, nous arrivons à destination. Nous passons à côté du Marae, et quelques mètres plus loin, tiens donc, on dirait une plage, on va vite faire un tour et après, MANGER! Et bien non, manger aller attendre, c’est vous dire. Une vraie claque. Je pensais avoir vues les plus belles plages naturelles entre Moorea, celle de Matira à Bora-Bora et encore mieux à Maupiti. Mais je n’étais pas préparer à celle ci! Magique! Nous prenons des chemins différents avec Alain, de mon côté j’essaye de joindre Poé par vidéo, mais ce n’est que de la 3G donc difficile. Je continue à me promener est resté abasourdi pr la beauté de la plage et surtout, pas de touristes. Nous deux et un couple de locaux astucieusement dissimulés dans la petite forêt, je ne sais pas ce qu’il faisaient ?! 😅

A un moment je retrouve Alain qui me dit: « Mais on est sûr qu’elle planète là? » nous avons continué à nous promener porte par la magie de l’endroit.

Ils sont où les touristes? Ah bah oui c’est nous 2

Mais bon, faut quand même reprendre ses esprits et aller MANGER 🍽️

Sur le chemin du retour, je vois une pancarte mal écrite en rose, Tania BBQ avec un chemin en terre esquinté. Et quelques structures en tôles. Et là je me dis, ça va être bon! Après une cinquantaine de mètres nous arrivons devant une bâtisse en bois avec une terrasse et un Barnum en guise d’accueil. Mais avec un « Iaorana » de la patronne qui rien que part le ton fait plaisir.

La pancarte du menu est très simple, viande + frite ou poisson + frite et quelques trucs. Je ne suis pas en Polynésie pour manger de la viande alors va pour 2 poisson + frite et une bouteille d’eau.

Une fois à table, Alain cherche dans son porte monnaie les 3300 XPF qu’allait nous coûter le repas et malheur! Pas assez, à peine 2000 avec les billets et pièces restantes. Je me précipite voir la patronne pour lui demander où est le distributeur le plus proche, elle me répond que c’est au nord de l’île principale, c’est à dire facilement 1h30 aller-retour… Nous sommes défait… Nous lui annonçons que nous n’avons pas assez et si elle pouvait nous faire en correspondance de ce que l’on a. Et là, chose que je crois nous aurions du mal à concevoir par chez nous: « C’est pas grave, donne ce que tu peux, je vais quand même te faire à manger, allez vous assoir, j’arrive » c’est plus que surprenant, après quelques minutes elle arrive avec deux assiettes énorme pour en plus nous dire, je ne me souvenais plus ce que vous vouliez comme accompagnement, alors j’ai mis les frites et le riz » et que ce fut bon! Ce fut tellement bon.

Encore un moment hors du temps que l’on peut vivre en Polynésie. Un petit boui-boui dans un endroit merveilleux dans la nature. Des gens d’une gentille bienveillante et de la générosité.

Après ce bon ma’a (nourriture/manger en tahitien) nous reprenons la route repu, direction un nouveau lieu de culte, un lieu de spiritueux, vous l’aurez compris. La distillerie de Huahine. Et dire que nous pensions que ça serait rapidement fait pour rentrer à la pension. Encore une heureuse surprise nous attendait!

La distillerie de Huahine, ouverte depuis 2017, avec des produits uniquement locaux, mais local de chez local, car c’est Christian le patron qui cultive tout lui-même. Avec sa femme et son fils. Quand nous sommes arrivés nous étions facilement une dizaine dans le petit magasin et les gens dégustaient par groupe de 4 et pourtant après quelques minutes, je pense que le patron a senti en Alain et moi, de bons clients, pas forcément dans le sens de lâcher les billets mais d’apprécier ses créations. Et effectivement, nous avons appréciés! Pendant à peu près une heure, il nous a fait goûter des échantillons de tellement de goûts divers et variés. Et surtout à un moment, il a eu le mot magique: « est-ce que tu veux goûter le whisky que je fais?! » « Du whisky que tu fais ici?! »  « Oui! » et quand j’ai goûté! Que c’était bon. Alors ce n’est pas comme mon sacro-saint Talisker. Mais c’est excellent! Et comme si cela ne suffisait pas, alors que je pensais être au paradis, c’est ce qui est écrit sur le tapis d’entrée: « Le paradis c’est ici ». Il a fait encore mieux: « est-ce que tu veux que je te fasse mon mélange spéciale: coco-vanille / café / whisky » « Heuuuu… c’est une blague? Oui je veux » et là, le sublime! L’alliance des trois est magique, surtout avec des produits locaux. « Est-ce que tu le vends ce mélange? » « Si tu en veux je te le fais dans une petite bouteille » « Oh oui ». Et ce n’est pas tout mais long à écrire et décrire. Nous sommes repartis avec donc une bouteille de mélange magique et une bouteille de Gingembre Citron, car oui Mesdames Monsieurs et autres, j’ai aimé aussi ce mélange. Sacré personnage sur le patron Christian qui nous a un peu expliqué sa vie, son parcours et l’histoire de la distillerie.

Encore un instant inattendu et formidable ! Une belle rencontre. Et possible que l’on y fasse encore un tour avant de repartir.

Nous sommes donc rentré en voiture et avec nos dégustations et le conseil de Christian: « Tu t’en fous t’es en vacances! C’est fait pour ça! »

L’atelier de magie!

Quelle belle journée tout simplement. Qui restera gravée dans nos mémoire grâce aux lieux, à l’histoire, la nature et les gens et personnages!

Il est temps pour nous de refermer cette journée, mais avant Alain me pose une question? Oui Alain? « La petite bouteille c’est en apéro ou en digestif? » « bah voilà, dans l’ordre » « Ah ok! »

Bonne soirée et gros dodo en perspective !

A bientôt

Huainéné

Petit message pour dire que nous sommes pendant quelques jours à Huahine.

Accueil à l’aéroport avec par le propriétaire de la pension ainsi que son état assez éméché, mais rigolo, heureusement c’est sa femme qui conduisait.
Arrivé au logement: « Nous n’avons pas internet qui fonctionne, donc pas de wifi » et qui dit pas de wifi, dit, pas d’envoi de photos sur l’album partagé, ni sur les articles.
Je rédigerai un article sur le séjour à Huahine plus tard.
Tout ce que l’on peut dire c’est assez surprenant et absolument magnifique! Huahine l’authentique! 
A bientôt !

Voyage sur le sexe de la femme

C’est bon? J’ai bien accroché les lecteurs avec ce titre? Je peux raconter ce que je veux maintenant.

Quelques jours avant de partir, nous avions appris que l’avion qui devait nous transporter de Bora vers Maupiti avait changé d’horaires, ce qui créa un problème de correspondance. Mais ça ce n’était qu’une partie, après il y eu le problème du bateau qui devait nous faire naviguer de Papeete vers Bora, là, c’est carrément le moteur qui est tombé en panne.

Décidément l’accès à Maupiti que ce soit il y a deux ans ou maintenant, c’est impossible… Heureusement le Fenua (Polynésie en local) ne manque pas d’îles et nous avons la chance d’être sur place pour le salon du tourisme, dont le but est d’aller lors du salon prendre l’hébergement et le voyage pour bénéficier de grosses réductions.

Nous voici donc parti au salon avec déjà en vue un nouveau voyage, vers Huahine. Nous devions trouver le Chalet des Tipaniers (fleurs en tahitien) mais dans un salon, il y beaucoup beaucoup de stands, mais coup de chance, au travers d’une allée, une jeune femme vient vers moi pour me tendre un prospectus: « Location Chalet les Tipaniers à Huahine ». Cela s’annonce bien!

Nous avons donc réservé quatre jours du chalet avec inclus dans le prix de la location, la voiture! Voici le lien: https://tahititourisme.fr/fr-fr/enterprise/chalet-tipanier/

Je vous passe les attentes pour changer les billets d’avion, retourner voir la pension pour refaire tamponner, pour retourner encore une fois faire valider les billets d’avion. Mais mission accomplie, nous partons donc du 4 au 8 Octobre à Huahine. Enfin nous partons… Pas sûr… Pourquoi? Tout simplement la grève des pompiers de l’aéroport de Papette et donc ils bloquent tous les vols et depuis deux jours, c’est le grand désordre en Polynésie. Si Lundi aucun accord n’est trouvé entre les pompiers et le Pays, nous pouvons dire aurevoir à notre voyage. Si cela devait arriver, je pense que l’on mériterai une petite récompense pour le nombre de ratés d’organisations de voyages que nous subissons sans le vouloir! Croisons les doigts pour qu’ils trouvent une solution.

Sinon la vie s’écoule paisiblement ici à Moorea, les journées sont calmes et cela fait beaucoup de bien. Kayak le matin (quand il n’y a pas le cadenas et que je n’ai pas la flemme d’aller chercher la clé) ballade avec ma paire de tong cassée et des rencontres. Et surtout la rencontre d’hier soir, Yoané et Poé (respectivement Monsieur et Madame, car les prénoms Tahitiens, nous ne connaissons pas encore vraiment) un couple absolument formidables. Ce sont des amis de Francis et Louise qui sont venus passer le week-end au FareClub, des personnes ô combien intéressantes, nous avons passé la soirée à rire et discuter, ils connaissent pleins de choses intéressantes, sont investis dans la vie publique de la Polynésie, sur des projets écologiques, sur le respect de la nature. Et surtout sur leurs îles d’origine Rurutu et Rangirora, il y a d’un côté le vin de tahiti et l’autre le fromage de chèvre et les pâtisseries!

Ce matin (samedi matin quand j’écris ces lignes) nous sommes allés sur le motu (petite île) en face du Fareclub et en compagnie de Poé, nous avons découverts et appris les poissons, les concombres de mers, les coquillages. Un petit cours d’ouverture de noix de coco, important de refaire une mise à jour. Et apparemment Poé a beaucoup aimé le terme que j’ai employé quand Heimana tentait désespérément d’ouvrir une coco: « Voici un Viking en Polynésie », elle a tout de suite compris le concept du Viking!

Et dans quelques minutes, je vais aller la rejoindre pour préparer le poisson cru au lait coco! Nous allons bien rigoler. Il y aura aussi un émincé de gigot d’agneau avec une bonne bouteille de vin rouge, enfin! Un verre de vin rouge. Donc comme vous pouvez le comprendre, nous ne mourrons pas de faim. Heureusement que l’on ne nous pèse pas pour monter dans l’avion.

Et pour l’anecdote, nous parlions des femmes polynésienne et donc de Vaimalama pour lui dire que je l’ai raté de peu, elle me dit: « Mais je la connais! Je travaillais avec son Grand-Père, tu voulais la voir?! » « Ah bah oui! A ton avis, c’est quand même assez exceptionnel ». Le monde est petit, encore plus en Polynésie.

Ho! Pourquoi tu n’as toujours pas expliqué le titre de l’article, voyage sur le sexe d’une femme, nous voulons pleins de détails cochons! Et bien non, pas de détails, une simple définition, Huahine en tahitien, cela veut dire, sexe de la femme, car la forme de l’île fait penser à une femme enceinte. Un peu de culture locale!

A bientôt

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