Journée aquatique

2ème jour à Huahine.

La veille nous avions réservé auprès de Huahine Dream Tour pour une journée. Pourquoi Huahine Dream Tour? Me direz-vous. Même si vous ne le demandez pas je vais vous le dire.

Au départ à l’aéroport de Papeete, nous avions rencontré le patron d’un « tour operator » de Huahine. Le monsieur très enjoué avec son ukulélé. Fait bien rêver sur ses prestations jusqu’à la phrase fatale: « J’aime bien quand il y a beaucoup de monde, 30 / 40 personnes par sortie ». Oulala! J’entends deux messages en un. Le premier, j’aime beaucoup car je vais me faire un max de tunes sur les touristes. Le deux, on charge on charge et pas trop d’échange, le touriste c’est du bétail ! Du coup j’ai bien pris ses coordonnées, mais quel malheur. J’ai perdu le papier!

Ah oui j’ai eu un accident de maillot de bain, forcé d’en acheter un en urgence. Avec la marque Hinano, j’étais un panneau de pub pour de la bière dans le lagon.

A la suite de cette malheureuse perte de papier, nous nous sommes retrouvé le matin à 9h30 à l’embarquement, avec un détail, sous la pluie battante.

Un jeune polynésien (je précise qu’il est jeune car il a 37 ans) nommé Mahena, lune en tahitien, vient nous chercher, nous huit. Oui d’un seul coup c’est plus convivial je trouve à huit. A peine à bord: « Qui veut du punch?! » « oh bah tiens oui, je ne conduis pas ». Et nous voilà en route vers la première étape. La ferme perlière. Arrivé sur ce petit îlot juché sur une patte de coraux, nous débarquons et commençons à écouter le récit de comment est préparée une perle.

Après ces explications. Autre phrase magique de la part du monsieur qui présente: « je vous invite à venir à l’intérieur de notre boutique ». Oui bien sûr, je rentre. Ah c’est beau! Aller viens Germaine on s’casse, comme dirait Coluche. Tout du moins, Alain est allé apprécier la finesse des objets, quant à moi je suis allé apprécier et causer avec Mahena, à côté de la pirogue pour voir les petits poissons bleus jolis.

Suite à cet intermède commercial, direction, toujours sous une pluie battante, le premier jardin de coraux. Une fois arrivé aux abords, aller hop tous à l’eau avec masques et tubas. Et là ce fut bien sympathique, car je suis très vite allé à l’eau dès le top départ du capitaine, car c’était un courant dérivant, donc plus nous attendions sur la pirogue, moins de chose à voir. Je me suis retrouvé pas mal détaché du groupe. Mais pas grave, le point de rendez-vous étant non loin du motu O’bama, car c’est le président américain qui a été le premier à louer ce motu il y a quelques années. J’étais donc tranquille peinard tout seul et j’ai pu assister à un balai aquatique, malheureusement rien pour filmer, iPhone reste à bord. J’avais l’impression d’être un spectateur privilégié par la formation de trois patates de coraux en arc de cercle avec les poissons multi-colores qui entraient et sortaient à tour de rôle de chacune des patates. J’ai vraiment apprécié. Après cela, j’étais encore loin du groupe et du bateau. Je vais vous dire quelque chose, mais vous ne le répèterez à personne! Promis ? Donc là seul dans le lagon, eau à 25 dégrées, poissons de toutes les couleurs en harmonie avec la nature, j’ai pissé dans le lagon! Et ça fait du bien!

J’ai continué à causer avec les poissons, ils sont gentils, sauf les petits noir avec grandes nageoires ( j’ai peur d’être taxé de raciste en écrivant cette phrase, même si il s’agit de poissons) qui me défiaient quand je passais au dessus. Quelques minutes après, j’entends le son assez grave et fort d’un paquebot! Oups, je vais me faire coupé en rondelles?! Non c’était Mahena avec un gros coquillage qui me prévenait que j’étais le dernier et tout le monde attendait que j’arrive, sous la pluie battante toujours. J’ai dû taper un petit sprint aquatique, mais j’ai pu assurer, j’étais content de moi!

Après cette étape, l’étape la plus importante de la journée! MANGER! Mais manger à 11h… Bon ok. Nous nous retrouvons à manger chez le père de Mahena, William, pour un petit repas traditionnel, mais toujours sous la pluie battante mais à l’abris évidement. Moment convivial, où nous avons appris à se connaître les uns les autres, plus facile à huit.

Après ce petit repas, retour dans la pirogue, et c’est reparti, toujours sous la pluie battante. Ce début d’après-midi était consacré à voir les raies sur le bord du récif. Alors je vais passer pour le gros blasé de la Polynésie, mais les raies, c’est bon, largement assez vues. Donc, meilleur moment pour piquer un petit somme 😴 sur le bateau. Évidement, un ami que je ne nommerai pas a pris une photo de moi en pleine communication avec les esprits du Mana de la sieste.

Après ce petit sieste où je pense n’avoir rien perdu, nous voici en route pour un autre jardin de coraux. Et celui ci était encore plus beau par sa diversité. Nous y sommes resté que quinze minutes mais c’était vraiment bien.

Nouvelle étape dans la journée, l’île de Jules les Églises plus connus sous le nom de Julio Iglésias. Car effectivement une petite île abandonnée aux primes abords était en fait un ancien hôtel cinq étoiles construit par les acheteurs, qui eux-mêmes avaient rachetés à Julio. Des bungalows dans les arbres, une piscine au milieu des arbres, sauf que ça, c’était avant! Avant l’ouragan de 1995, qui a tout détruit et précipité la perte et l’abandon de cette île qui est devenue donc une étape pour les tours operators locaux. Cette île a aussi servie au tournage du Prince du Pacifique, film très connu avec Thierry Lhermitte, Patrick Timsit et donc le jeune acteur polynésien, Anituavau, son seul film, un copain d’école de notre guide.

Mais le plus marrant sur cette île, c’est quand même le défi du lancer de javelot sur noix de coco. Le but est simple lancer un javelot qui doit se planter sur une noix de coco planté sur un bambou à quelques mètres de hauteur. Je me suis éclaté à ce sport polynésien qui fait parti des Jeux du Pacifique. Les habitants des Tuamotus sont les plus forts.

Après une explication de Mahena, nous avons commencer à jouer, je me suis retrouvé d’un côté avec uniquement Mahena. Et nous avons pu se raconter pleins de bêtises entre gars et il a beaucoup apprécié, quant au côté sportif, j’ai essayé, essayé, mais malheureusement pas arrivé. L’avant dernier essai, forcément celui qui n’a pas été filmé, a été le meilleur puisque j’ai pu toucher la coco mais ça n’est pas resté planté! Ça sera mieux la prochaine fois, j’ai appris le geste au moins.

Puis pendant quelques minutes je suis allé un peu me promener seul au milieu de cet îlot sauvage avec des arbres majestueux composants une canopée magnifique. Et donc je vais vous dire quelque chose, mais vous ne le répèterez à personne! Promis ? Bon je pense que vous avez compris 😅. Petit coup de coquillage pour le dire que l’on m’attend et nous repartons pour la dernière étape, les légendes de Huahine.

Nous voici donc en train de voguer entre les deux îles de Huahine, car celle ci est donc en deux parties, la Nui (grande) et la Iti (petite), vous connaissez déjà la signification de Huahine et donc la Nui était réservée aux femmes et la Iti aux hommes. Et donc la légende raconte que Iro, dieu de la guerre est arrivé avec sa pirogue trop rapidement et a coupé l’île en deux et a essayé sans succès de les recoller.

La pagaie et l’hameçon pour rapprocher les îles.

Mais entre temps il est tombé amoureux de la princesse, ils ont fait des choooooses. Sauf que à Huahine quand Madame attend un heureux événement (elle me fait beaucoup rire cette expression) Monsieur doit tout faire dans la maison, sauf que Monsieur c’est Iro, dieu de la guerre, donc il a du boulot et des responsabilités. Donc elle est bien gentille Madame avec ses envies de fraises à deux heures du matin, mais pépère il doit aller à Bora-Bora couper des têtes! Donc qu’est-ce qu’il fait Iro, ce grand romantique, il dit: « Ma chérie pendant que je ne serai pas là, je te laisse un jouet pour t’occuper » et donc il a laissé sa…

Le « jouet » de Iro

Voilà voilà voilà… je vous laisse comprendre par vous même.

Après ce dernier moment de légende qui évidement n’a provoqué que très peu de réactions à bord de la pirogue comme vous pouvez vous en douter! 😅 Nous sommes tranquillement retournés au petit port du début de journée. Avant de partir j’ai demandé à Mehena si il pouvait nous conseiller une randonnée pour le lendemain, ce qu’il a fait et en plus a rappelé Delphine et Margaux qui était de la journée pour que l’on puisse faire la randonnée à quatre le lendemain.

Puis nous sommes rentrés à la pension pour une bonne douche, un petit repas frugal, nous remémorer déjà les très bons instants de cette journée autour de la potion magique de Christian (coco/vanille/café/whisky).

Un bon gros dodo par dessus tout cela et rendez-vous le lendemain pour la randonnée.

A bientôt

Huahine, l’authentique « claque »

Attention l’article est long, très long!

Jour 0

Enfin ! C’est le jour du départ pour Huahine, avec comme surprise, un décalage de l’heure de décollage mais rien de bien grave.

Nous avons débarqué à Papeete dans un premier temps. Après un voyage de trente minutes qui nous a semblé des heures car le bateau pourfendait les vagues, mais sautait aussi les vagues, et quand un ferry de plusieurs centaines de passagers fait des bonds c’est l’estomac qui crie!
Nous étions trois sur les quatre à être à la limite de malade et Francis tranquille, qui me racontait les légendes et les techniques de pêches. C’est passionnant quand il raconte, mais pas quand le bateau tangue! 🤢

Après une matinée à se promener dans Papeete avec Poé et Alain nous nous rendons à l’aéroport pour enfin retrouver Tehani après tant de temps sans la voir, Tehani c’est la fille de Francis et Louise. Nous avons mangé ensemble dans le petit resto de l’aéroport. C’était bien sans plus, mais surtout les prix… Quand la serveuse est venue nous demander si nous voulions un dessert, j’ai pris la parole pour lui dire:  « Attendez faut que j’appelle mon banquier pour vous prendre un dessert », elle a beaucoup rie, certainement qu’elle doit aussi se rendre compte.

Après cela et un aller-retour à la gare maritime où j’ai conduis pour déposer Francis et Poé, nous voici de retour pour attendre l’avion. 40 minutes de vol plus tard, nous voici enfin sur la tant attendue Huahine. Et en sortant de l’avion, directement au pied de l’avion Jacques le propriétaire de l’avion, je me suis dit sur le coup, Oula chapeau le service! Mais en fait non, c’est simplement qu’il avait pris le même vol que nous pour revenir. Car il était aussi à Papeete pour le salon du tourisme. Quelques instants après Alain descend et Jacques lui fait un « Check » et un coup dans le ventre comme si il était pote depuis toujours. C’est là que nous nous sommes rendus compte qu’il était un peu « surchargé » pour le vol.

Après avoir attendu ses bagages, nous nous rendons à sa camionnette avec sa femme au volant et heureusement !

Elle nous amène à l’agence, ou plutôt le garage à voiture de locations, nous donne les clés d’une fiat punto et nous dit de la suivre, contrôler si nous avons le permis? Faire l’état des lieux de la voiture? Non il semble que cela ne soit pas dans les traditions 😅 Je sors du garage et elle nous arrête. Le pneu était à plat. Changement de véhicule. Et là nous avons une… bah je ne sais pas en fait. Ça vient de Chine, mais après le nom de la marque… Mais le nom du modèle fait rire. Surtout avec le logo M4 style BMW, sans que l’on s’est aperçu de la Chinese Kalitat ! 😅

Nous arrivons à la location après les avoir suivis et là! J’ai fait une Poncel! Une belle Poncel! J’ai oublié mon iPhone dans l’autre voiture qui avait le pneu à plat. Petit coup de stress, mais rassuré après y être retourné et récupéré mon précieux!

A partir de là nous nous disons que vu l’heure 17h45), il ne faut pas tarder à aller faire quelques emplettes pour le petit déjeuner et manger un bout dans un snack. Et là ce fut la grande aventure avec la simili Fiat-BMW Grain de Riz édition. Car faire le tour d’une île que l’on ne connaît pas, en pleine nuit avec des côtes à 30%, pas trouver de supérette, c’est pas mal. Et après une petite heure à tourner, nous nous arrêtons au snack le mahana.

Ah? un établissement avec une petite lanterne rouge. Un snack évidement!

Ce ne fut pas vraiment de la grande cuisine car il n’y avait plus que des hamburgers et paninis, mais nous avons causé avec le couple qui tient le snack et nous avons eu le droit de déguster leur miel fait maison, très bon, très différent des nôtres car très doux, moins aromatique, mais qui laisse un goût plus longtemps et agréable.

Après ce grand repas en bord de lagon.

Direction la pension où il n’a pas fallu longtemps pour que nous tombions de sommeil. Chacun sa chambre avec des lit dont les matelas sont très agréables, mais faut aimer les matelas style béton! Pour ce qui est de la nuit, il faut arriver à faire abstraction des chiens, chats, oiseaux, vent qui souffle très fort, fait vibrer les taules en fer, les planches de bois. Et sans fenêtres fermées aux chambres. Mais nous avons dormis!

Jour 1

Opération petit déjeuner! Et courses alimentation. Évidement, Alain a fait une liste qu’il a oublié… Mais la liste je l’avais en tête.

Petit Super U d’apparence, mais fois dedans, il est tout simplement aussi grand que le Carrefour Market a côté de chez moi! Dans le genre classique, Alain a failli faire tomber un pot de confiture. Et en sortant du magasin, pour acheter des œufs, il passe devant le marchand qui avait des centaines d’œufs, je lui fais remarque qu’il est dans la lune. Normal!

Après un bon copieux petit déjeuner et une première pause, oh! Nous sommes en vacances, alors TRANQUILLE ! Et la réservation de la journée pirogue pour le lendemain. Nous allons faire une petite ballade sur une plage publique mais très rocheuse, mais jolie avec de la vie aquatique à observer.

Après cela nous partons pour la visite de l’île, de jour! Premier arrêt au Marae et Fare Potee, beau et grand Marae et musée sympa pour expliquer.

Nous partons vers un deuxième Marae, plus au sud, mais malheureusement et heureusement inaccessible pour cause de restauration. Nous avons un peu promené dans les environs pour découvrir des coins bien jolis, mais d’où l’expression vivre au bout du monde prend tout son sens. Il y a quand même l’eau sous pression.

Nous partons direction le sud de la seconde île pour un autre Marae, nommé Anini. La route est absolument merveilleuse, goudron presque neuf tout le long, végétation luxuriante, quelques points de vue assez beau.

Presque comme à la maison!
Le cocotier gâche la vue!

Après trente minutes de route, nous arrivons à destination. Nous passons à côté du Marae, et quelques mètres plus loin, tiens donc, on dirait une plage, on va vite faire un tour et après, MANGER! Et bien non, manger aller attendre, c’est vous dire. Une vraie claque. Je pensais avoir vues les plus belles plages naturelles entre Moorea, celle de Matira à Bora-Bora et encore mieux à Maupiti. Mais je n’étais pas préparer à celle ci! Magique! Nous prenons des chemins différents avec Alain, de mon côté j’essaye de joindre Poé par vidéo, mais ce n’est que de la 3G donc difficile. Je continue à me promener est resté abasourdi pr la beauté de la plage et surtout, pas de touristes. Nous deux et un couple de locaux astucieusement dissimulés dans la petite forêt, je ne sais pas ce qu’il faisaient ?! 😅

A un moment je retrouve Alain qui me dit: « Mais on est sûr qu’elle planète là? » nous avons continué à nous promener porte par la magie de l’endroit.

Ils sont où les touristes? Ah bah oui c’est nous 2

Mais bon, faut quand même reprendre ses esprits et aller MANGER 🍽️

Sur le chemin du retour, je vois une pancarte mal écrite en rose, Tania BBQ avec un chemin en terre esquinté. Et quelques structures en tôles. Et là je me dis, ça va être bon! Après une cinquantaine de mètres nous arrivons devant une bâtisse en bois avec une terrasse et un Barnum en guise d’accueil. Mais avec un « Iaorana » de la patronne qui rien que part le ton fait plaisir.

La pancarte du menu est très simple, viande + frite ou poisson + frite et quelques trucs. Je ne suis pas en Polynésie pour manger de la viande alors va pour 2 poisson + frite et une bouteille d’eau.

Une fois à table, Alain cherche dans son porte monnaie les 3300 XPF qu’allait nous coûter le repas et malheur! Pas assez, à peine 2000 avec les billets et pièces restantes. Je me précipite voir la patronne pour lui demander où est le distributeur le plus proche, elle me répond que c’est au nord de l’île principale, c’est à dire facilement 1h30 aller-retour… Nous sommes défait… Nous lui annonçons que nous n’avons pas assez et si elle pouvait nous faire en correspondance de ce que l’on a. Et là, chose que je crois nous aurions du mal à concevoir par chez nous: « C’est pas grave, donne ce que tu peux, je vais quand même te faire à manger, allez vous assoir, j’arrive » c’est plus que surprenant, après quelques minutes elle arrive avec deux assiettes énorme pour en plus nous dire, je ne me souvenais plus ce que vous vouliez comme accompagnement, alors j’ai mis les frites et le riz » et que ce fut bon! Ce fut tellement bon.

Encore un moment hors du temps que l’on peut vivre en Polynésie. Un petit boui-boui dans un endroit merveilleux dans la nature. Des gens d’une gentille bienveillante et de la générosité.

Après ce bon ma’a (nourriture/manger en tahitien) nous reprenons la route repu, direction un nouveau lieu de culte, un lieu de spiritueux, vous l’aurez compris. La distillerie de Huahine. Et dire que nous pensions que ça serait rapidement fait pour rentrer à la pension. Encore une heureuse surprise nous attendait!

La distillerie de Huahine, ouverte depuis 2017, avec des produits uniquement locaux, mais local de chez local, car c’est Christian le patron qui cultive tout lui-même. Avec sa femme et son fils. Quand nous sommes arrivés nous étions facilement une dizaine dans le petit magasin et les gens dégustaient par groupe de 4 et pourtant après quelques minutes, je pense que le patron a senti en Alain et moi, de bons clients, pas forcément dans le sens de lâcher les billets mais d’apprécier ses créations. Et effectivement, nous avons appréciés! Pendant à peu près une heure, il nous a fait goûter des échantillons de tellement de goûts divers et variés. Et surtout à un moment, il a eu le mot magique: « est-ce que tu veux goûter le whisky que je fais?! » « Du whisky que tu fais ici?! »  « Oui! » et quand j’ai goûté! Que c’était bon. Alors ce n’est pas comme mon sacro-saint Talisker. Mais c’est excellent! Et comme si cela ne suffisait pas, alors que je pensais être au paradis, c’est ce qui est écrit sur le tapis d’entrée: « Le paradis c’est ici ». Il a fait encore mieux: « est-ce que tu veux que je te fasse mon mélange spéciale: coco-vanille / café / whisky » « Heuuuu… c’est une blague? Oui je veux » et là, le sublime! L’alliance des trois est magique, surtout avec des produits locaux. « Est-ce que tu le vends ce mélange? » « Si tu en veux je te le fais dans une petite bouteille » « Oh oui ». Et ce n’est pas tout mais long à écrire et décrire. Nous sommes repartis avec donc une bouteille de mélange magique et une bouteille de Gingembre Citron, car oui Mesdames Monsieurs et autres, j’ai aimé aussi ce mélange. Sacré personnage sur le patron Christian qui nous a un peu expliqué sa vie, son parcours et l’histoire de la distillerie.

Encore un instant inattendu et formidable ! Une belle rencontre. Et possible que l’on y fasse encore un tour avant de repartir.

Nous sommes donc rentré en voiture et avec nos dégustations et le conseil de Christian: « Tu t’en fous t’es en vacances! C’est fait pour ça! »

L’atelier de magie!

Quelle belle journée tout simplement. Qui restera gravée dans nos mémoire grâce aux lieux, à l’histoire, la nature et les gens et personnages!

Il est temps pour nous de refermer cette journée, mais avant Alain me pose une question? Oui Alain? « La petite bouteille c’est en apéro ou en digestif? » « bah voilà, dans l’ordre » « Ah ok! »

Bonne soirée et gros dodo en perspective !

A bientôt

Retour à Dreux

Dernier jour de promenade en Normandie.

Après une revue militaire du propriétaire de la location, oui, j’avais pressenti qu’il était militaire, j’ai tapé dans le mille. Car tout est organisé, ordonné, signé etc. Et surtout presque avec la larme à l’œil quand il nous expliquait que les cimetières étaient tellement beaux tellement c’est net, propre et carré. Mais un gentil monsieur. Nous nous saluons et prenons la route direction Caen pour la restitution de la voi… voi… ah non je n’y arrive toujours pas.

Tour de la voiture, tout va bien, mais la dame nous demande si cela parait logique qu’en trois jours nous ayons parcourus 3000 kilomètres, gloups… C’était une simple erreur de note du précédent employé.

Après c’est les trains, Caen > Argentan > Dreux.

A Dreux, marche jusqu’à l’hôtel etc. Et Michel vient nous récupérer pour faire une nouvelle visite de Dreux et plus spécialement, la Chapelle Royale Saint-Louis, lieu où repose les d’Orléans. Rois de France. Et coup de chance, vu qu’il s’agissait des Naturalies 2022, pour seulement 5€, nous avons pu visiter les jardins et la chapelle avec le guide Michel qui nous a expliqué toute l’Histoire, comme d’habitude passionnant.

Le donjon bureau

Cette photo d’un donjon est en fait le bureau de Louis XVIII et il s’avère que les portes restent fermées car à l’intérieur, tout est laissé presque à l’abandon de l’époque et donc malheureusement cela se détériore avec le temps.

Chapelle Royale Saint Louis
Le centre de la chapelle

Hallucinant la finesse du travail. C’est merveilleux que des artisans aient pu faire cela. Et surtout la Chapelle Royale Saint-Louis, c’est aussi les gisants de la famille Royale et là encore, un travail d’orfèvre, fabuleux. Alors même si la photo suivante n’est pas forcément plaisante.

Prince Louis d’Orléans

Il s’agit du Prince Louis d’Orléans, petit-fils du Roi Louis-Philippe décédé en 1874 à l’âge de seulement 7 ans. Mais au-delà de mort prématurée, c’est le travail fait sur le gisant qui m’a fait prendre cette photo. Ce gisant est connu sous le nom de « L’enfant Voilé » car il se dit que cet enfant était trisomique, d’où le voile. Mais quand on est devant, le voile, on le voit et pourtant c’est du marbre travaillé. Subjuguant.

Une fois la visite de la Chapelle terminée, nous nous sommes rendus en centre ville pour visiter l’église Saint-Pierre de Dreux (non pas de Rome, même si on avait fait 3000 kms). Là aussi avec les explications de Michel.

Après tant de culturage, retour aux fondamentaux. BIERE! Et MANGER! Et manger du gras, du fris, mais du bon!

Madame Frite le petit resto, burger et frites maison!

Après ce repas diététique, il est temps de rentrer à l’hôtel et sur le chemin, j’ai adoré ce tag.

Marie connectée

Fini donc. Là encore, quand on s’amuse, le temps passe à une vitesse anormalement rapide. J’ai découvert une région merveilleuse, la Normandie, Histoire, nature, miam miam, sourire des gens. Nous avons beaucoup de chance avec une météo radieuse et mon père très heureux d’avoir revu les endroits de son enfance. Mais très certainement pas la dernière fois! Demain à l’aube, direction la gare pour enchaîner les changements jusqu’au retour dans le sud! Ce fut un formidable séjour.

A bientôt

Sur la traces des ancêtres

Aujourd’hui la mission était d’aller voir les villages de naissances des ancêtres Besnard.

Nous décidons d’un circuit longeant toute la côte est de la Normandie depuis Barfleur au nord jusqu’à la pointe du Hoc puis Bayeux à l’est.

Pour commencer la journée, on a déjà vu pire, petit café sur le port de Barfleur

Puis nous nous rendons à Saint Vaast la Houge pour voir des vieux jouets montés par des vieux messieurs qui avaient peurs des anglais.

Et là on sent bien l’iode, mais aussi la marée…

Puis direction Utah Beach, on se dit que l’on va prendre la route le long de la mer pour profiter. Effectivement, nous avons profité de la vue.

Et de l’autre côté de la chaussée, des vaches, puis des vaches et aussi, des vaches. Mais elles sont mimis.

A Utah Beach quelques monuments dédiés aux américains, ils aiment biens en mettre un peu partout ces gens là, à croire qu’ils voulaient s’installer… Il y a un gars qui attend depuis quelques temps de repartir, lui n’a pas compris la politique américaine.

Utah Beach

Maintenant direction Carentan, ville de naissance de Louis Besnard (grand-père) mais une fois arrivé à Carentan, petite douche froide, c’est devenu une grande ville, avec pleins pleins de commerces franchisés. Forcément 70 ans plus tard, quelques changements…

Autres étape familiale, Saint-Pèlerin, là je n’ai pas de photos précise, mais il faut imaginer une place principale avec une aire de stationnement d’une vingtaine de voitures, une église géante avec son cimetière et toujours à côté, la petite mairie et trois rues. Voilà, nous avons fait le tour de Saint-Pèlerin où est né arrière-grand-père Besnard.

Arrive le moment important, midi! A Isigny sur mer, rien de bien inspirant, donc direction Grandcamp-Maisy, un petit resto à côté du port.

Dos de cabillaud avec ratatouille maison et le cidre qui va avec, bien sympa. Derrière nous, une tablée de six messieurs entrepreneurs artisans certainement, mais au fur et à mesure que l’heure du repas avançait, ce n’était pas les plats qui s’enchainaient sur leur table, mais les verres de blanc et de bière. Un repas liquides… C’est normand comme tradition?

Nous allons en direction de la pointe du Hoc, où de très nombreux soldats on eu le courage/folie, d’escalader les falaises pour attaquer les allemands, regardez, c’est absolument fou de croire ce genre d’attaque sur ce genre de relief.

Au bout de la pointe du Hoc, un monument « erected » (érigé en anglais) par les américains, mais je trouve cela d’un goût très douteux et n’ose imaginer la tête des dignitaires et anciens combattants lors de l’inauguration, je vous laisse juger, mais ne dites pas que j’ai les idées mal placées.

C’est quand même bizarre!

Hop, la route, direction Bayeux pour voir la place du marché au bestiaux et si il reste le bar d’Amanda qui est la grand tante. Après une petite demi-heure de route, nous nous garons et nouvelle déception, il s’avère que 70 ans après, il n’y a plus de place du marché aux bestiaux, nous nous y attendions un peu… Une grande place pour garer les voitures et le grand bâtiment de l’intercommunalité de Bayeux. Le tour fut rapidement effectué. Pour après aller prendre un café puis rentrer au camp de base de Picauville.

Dans la grande mégalopole de Picauville, un tour à la boucherie charcuterie pour le nécessaire du petit déjeuner du lendemain. Mais j’ai failli fondre en larme. Au détour d’une rue, je vois:

La plus belle voiture au monde

Ma tutuuuuuuure ! Mais qu’est-ce tu fais lààààà?! Donne moi ta carte, je veux refaire joujou avec toi et abandonner la Chiotte 500 chez un ferrailleur. Que l’on puisse aller arpenter les petites routes de campagnes normandes.

Après ce moment de vive émotion, nous reprenons la route pour Saint-Mère-Eglise, connue pour?! Cela:

John Steele

Ah le boulet! Même pas capable de bien atterrir, pourtant c’est si facile, avec les obus qui pètent dans tous les sens, les tirs, la fumée. Un jeu d’enfant.

Mais le principal n’était pas là, c’était MANGER! Mais là surprise! Le restaurant était exceptionnellement fermé. Pas grave, on fait dix kilomètres pour aller au second et là, surprise! Fermé! Et finalement dix kilomètres plus loin, nous sommes atterris (nous sans problème pas comme l’autre sur l’église) à Saint-Marie-du-Mont au restaurant l’Estaminet pour quelque chose de merveilleux, une choucroute de la mer!

Après ce bon miam miam, il était temps de rentré pour faire le dodo réparateur de nos corps affaiblis par une nouvelle journée à plus de dix kilomètres de marche.

Demain retour à Caen puis Dreux.

A bientôt

D-Day

Aujourd’hui, c’était la journée 39-45 et plus précisément 06-06-1944.

Mais avant d’arriver à Arromanches, le drame! Nous allons à Caen pour récupérer la voiture de location, arrivés sur place, on nous annonce un délais car problème sur la twingo prévue. Et finalement, avec un grand sourire: « finalement, nous vous avons surclassé! »

Un pot de yaourt…

AAAAAAAAAAAAH! QUOI CA SURCLASSE?! Mais je veux être sous-classé! Je veux une twingo! UNE FIAT 500! Un pot de yaourt, l’horreur automobile absolue. Pas moyen, ils n’avaient plus rien d’autre… Mon amour propre a été blessé. Même le loueur à reconnue que ce n’était pas forcément une « chance » mais malheureusement, pas d’autres solutions… Au moins il y a CarPlay, j’ai branché mon iPhone et tout fonctionne.

Après trois quarts d’heures de route, nous voici donc vers midi à Arromanches où donc nous « amis » les américains et alliées ont débarqués. C’est assez impressionnant comme lieu avec les vestiges encore visibles, mais qui peu à peu se font grignoter par la Manche au gré des marrées.

Mais les émotions, ça creuse!

L’après-midi visite du musée du débarquement, très intéressant pour se rendre compte du « génie d’ingénierie » mis en place pour le débarquement. Et surtout qu’ils pensait à apporter du whisky lors du débarquement!

Une petite vue sur la plage depuis le bunker

Sur la photo ci-dessous, sur le côté gauche une grue qui participe à la construction du nouveau musée du débarquement, plus grand et ce n’est pas un mal, car il est vraiment tout petit ce musée et mériterai plus d’exposition.

Nous sommes retournés à notre voi… voi… enfin le truc là… Et sur le chemin j’ai pu remarqué que certainement à cause de la corrosion des bâtiments de guerre l’eau doit être bizarre et voici à quoi ressemble les arbres à Arromanches.

Et maintenant c’est direction, le cimetière américain, là aussi très impressionnant. C’est propre, c’est net, pas un brin d’herbe qui dépasse. Ils ont le sens du spectacle les ricains, il n’y a pas à dire!

Cimetière accueillant 9400 tombes de soldats. Avec parmi elles, celle de Théodore Roosevelt Jr. fils ainé du président Rossevelt, décédé en Juillet 44, la tombe d’un jeune militaire mort à 17 ans… Et celle que j’ai prise en photo plus particulièrement.

Les frères Niland, cela ne vous dit peut-être rien, mais pour ceux qui sont cinéphiles, si je vous dit Ryan, c’est normalement plus parlant. Pour ceux qui ne connaissent pas, leur histoire a inspirée le film, il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg avec Tom Hanks, dans ce film, la famille Ryan a dû envoyer ses quatre fils en France et trois sont morts rapidement. Une mission est mise en place pour aller récupérer le quatrième fils Ryan pour éviter à la famille de perdre tous ses garçons.

Et la journée des visites se termine ainsi. Le temps de rentrer à notre nouvelle location à Picauville, une petite location très charmante au milieu d’un petit bourg, des champs, des animaux partout, parmi les animaux qui courent partout, des mini-humains et phénomène paranormal, tout le monde a le sourire et spontanément disent bonjour… C’est louche!

Une petite marche de 3 kilomètres pour aller chercher de quoi se restaurer et il est l’heure d’aller faire le grododo pour demain encore une belle journée de visite du nord-est des côtes normandes.

A bientôt!

Normandie

Petit séjour en Normandie avec mon Père sur les traces de ses ancêtres les Vikings, mais on va tout de même rester dans une échelle de temps plus raisonnable, ses parents.

Mais avant quel ne fut pas notre bonheur d’arpenter la capitale, avec son beau soleil, ses gens souriants, son métro qui sent les fleurs de printemps avec de la place pour s’allonger… Et la gare Montparnasse, avec les Hall 1,2,3 et 4. Et sur le panneau d’affichage, notre train sera à la voie 21. Mais c’est oùùùùùùù ?! J’ai eu un coup de bol, je l’ai trouvé facilement.

Et nous arrivons à Dreux!

Boulevard Louis Terrier à Dreux

Voici la maison où il naquit, en ce début d’année 44 et qui dit début 44, dit feu d’artifice! Oui à ce moment, il y avait des gens qui tous les jours envoyaient des pétards à la moindre occasion! Donc les villages faisait retentir les sirènes pour prévenir que la fête commençait! Sacrée ambiance à l’époque!

Maisons à colombages, les très rares restantes

Michel un ami, nous a récupéré à la gare SNCF et à partir de là, nous avons eu le droit à une visite guidée de Dreux, avec tous les détails historiques, les détails que l’on ne peut pas se rendre compte aux premiers abords. Passionnant ses récits.

Rassurant, les arbres n’attraperons pas de rhum!
La maison du noir

Cette photo peut paraître quelconque, mais ce qui est important, c’est que pendant la guerre, les drouais avaient planqué tout le pinard et la bouffe dans les faux murs, AHAH! Riens que pour ça cette maison devrait être au patrimoine de l’UNESCO.

Michel nous a tellement raconter d’anecdotes historique sur les cochonneries des rois de France que l’on se dit quand même que la Normandie, il fait peut-être froid, mais à l’intérieur des châteaux, c’est chaud!

Le concept est génial, tu fais un bébé, tu le mets dans la boite aux lettres aux normes de l’époque, tu sonnes, tu pars en courant et HOP! Les bonnes sœurs s’occupent du bébé. Très fort Amazon pour l’époque!

Chemins dangeureux

L’étape sportive du jour, puisque dans le village du Crécy-Couvé, village à M’dame Pompadour à fait monter à l’époque une tite maison trois-fois rien. Après avoir écouté « religieusement » Michel nous expliquer les diverses types de pierres (oui il va jusqu’à expliquer ça) qui constituent l’église, nous descendons par ces petits chemins pour découvrir bah rien… La machine à pression (pas de bière) d’eau de l’époque n’est plus là, même pour expo. Qui avait quand même la capacité aux XVIIIème siècle de remonter l’eau jusqu’au château. Et le dénivelé à faire à pied est assez difficile!

Maison du XVIème « dans son jus » et qui tient encore debout!

Michel nous arrête à beaucoup d’étapes, nous emmène dans le fin fond des villages pour nous présenter et expliquer ces petits morceaux d’histoire.

Pour Monsieur Hubert Latham

Je ne vais pas raconter la vie de ce pilote fou furieux, car à l’époque pour être pilote d’avion fallait être fou, mais sachez que à seulement 500 mètres des côtes anglaises, il échoua et ne pu être le premier homme à traversé la Manche, Louis Blériot réalisa l’exploit quelques jours plus tard.

Autre anecdote sur le village de Maillebois, son château, donc Latham fu le propriétaire, eu un autre propriétaire aussi, le Docteur Paul-Félix Armand-Delille, qui dans ce même château, fit une expérience sur les lapins que nous connaissons sous le nom de: myxomatose! Et oui, il a cru que les lapins resteraient sagement dans le parc, raté…

Vestige d’un des derniers moulins « horizontaux »

Nous arrivons donc à Brezolles, où nous avons fait une dernière visite de village et après nous avons fini chez le traiteur pour manger après une bonne journée de marche!

Demain la journée commencera tôt car nous allons sur les côtes normandes pour voir les plages du débarquement! Youhou!

A bientôt!

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