La randonnée interdite mortelle!

Cela fait peur comme titre! Pas vrai?

Aller, comme dans les films américains plein du suspens partout, je commence par le milieu du film avec une scène rapide:

Alain: « Et c’était sensé être une petite randonnée tranquille? Mais là c’est de l’escalade! Comment on va revenir? »

Et maintenant la suite du film:
Et oui en ce troisième et dernier jour sur la belle Huahine, le programme est simple randonnée au Mont Ahoru avec Delphine et Margaux comme guides.

A 9h, nous les récupérons pour se rendre en voiture au démarrage de la randonnée, mais Margaux me dit qu’il vaut mieux aller se garer plus loin pour que personne ne nous voit emprunter le sentier.

Après s’être garé à quelques centaines de mètre pour dissimuler nos intentions, nous voici à commencer l’ascension. C’es tranquille, c’est sympa c’est mignon, on rigole bien. Et nous arrivons à la fin de la première partie. Aux abords d’une grande antenne radio-téléphonique. Au moins, nous pouvions bien capter! Cela sera pratique pour appeler les secours quand nous serons tombés.

Ca capte!

Pour accéder à la deuxième partie, voici le passage.

Nous passons par la chatière

C’est une porte grillagée dont celui-ci a été découpé et replié sur lui-même pour permettre de passer. Imaginez donc la « légalité » de la chose.
La randonnée en elle-même est assez courte car entre le début tout en bas et le sommet du petit mont, il n’y a que deux kilomètres. Tranquille! Oui mais il nous a fallu plus d’une heure pour parcourir le dernier kilomètre. J’ai essayé de prendre des photos, mais forcément, cela ne rend pas la vérité du terrain.

Mais au delà de cette présentation négative, je me suis franchement amusé, car c’est du dépassement de soi, grimper dans les rochers sur une crête au milieu de la végétation débordante. Il y avait une température standard de 25° avec un léger taux d’humidité de 78% seulement! Vers la fin de la montée ma montre m’indiquait des pulsations que je n’avais encore jamais vu, jusqu’à 175 pulsations par minute. Une petite pause au trois quart du trajet. Et je suis reparti pour rejoindre les filles, car il s’avère que ce sont des supers sportives, impressionnantes.

Une fois arrivé en haut, un vrai sentiment d’accomplissement et surtout comme cadeau, une vue exceptionnelle sur le lagon de Huahine. Quelques instants plus tard nous sommes rejoints par Heimana, qui a assuré grave pour monter jusqu’ici, ah c’est sûr avec son niveau t’entrainement et ses trois passages dans l’année dans la salle de sport, ça change tout ! (Oui je sais c’est méchant)

Quelques minutes pour admirer le paysages et nous voici reparti pour la descente, forcément, tout ce que l’on a monté, faut le redescendre! Les filles sont parties plus tôt car elles voulaient rentrer à leur pension à pied et que leur avion était après. Et la descente, forcément ça été très sport. Et je tiens à remercier deux personnes, en premier mon bâton! Sur conseil d’Alain, j’ai pris un bâton qui m’a été d’une très grande aide, ma quatrième jambe (ah?!) pour faire appuies, cela a été très utile et aussi le Général Pin! Qui m’avait, quelques mois auparavant donné un entrainement un suivre pour le renforcement du dos pour supporter les lourdes charges. Et la lourde charge à un moment ça été moi-même. Alors que je descendais dans ce milieu escarpé et étant mal équipé, juste des tennis aux pieds,( j’étais à cent lieux d’imaginer cette randonnée) je pose le pied sur un rebords avec un petit tas d’épines de pins et il s’avère que ce pied était le seul en contact avec le sol à ce moment là et l’autre en l’air et ce qui devait arrivé, arriva, zouppppe, la glissade et par réflexe mes mains on agrippées les grosses branches d’arbres autour et j’ai tiré fort et c’est venu, je suis arrivé à me redresser et me récupérer sur le rocher avant glissage pour le stabiliser. Ouf! Petit coup de stress, mais j’ai pu me rassurer. Après cela, de manière méthodique et assurée j’ai pu rallier le bas de randonnée, Alain quelques minutes plus tard aussi.

Nous étions tous deux plus proche de la serpillière que de l’homo sapiens sapiens. Après un dernier effort de descente plus calme, nous rallions notre super Great Wall M4 et rentrons à la pension où après une douche salvatrice, une petite sieste de recharge de batterie.

Quelle surprenante et superbe expérience cette randonnée qui est donc interdite depuis quelques mois dû à des morts. Et oui c’est dangereux, cela dit, pendant notre ascension nous avons quand même croisés quelques personnes ainsi qu’un guide qui savait très bien où il allait. Ce qui nous a le plus choqué c’est au tout début quand nous avons croisés une jeune femme, la vingtaine, type européenne et donc pas une locale, qui descendait car elle avait fini cette randonnée pieds nus! Incroyable.

Après la sieste, nous avons donc décidé pour nous réconforter d’aller au seule endroit pour calmer nos corps meurtris, la distillerie de Huanine, une fois encore. C’est très important de terminer les dégustations. Nous avons recommencer avec le patron et nous avons encore plus discuté technique et projets et ça lui a bien plu, nous avons pu gouter ses créations pas encore autorisées à la vente. Je suis reparti avec une petite bouteille de whisky local pour faire découvrir cela à nos amis du Fare Club.

Et nous avons mangé le soir au Huahine Yacht Club (un cousin de Francis le patron, mais de toutes façons, ils sont tous cousins en Polynésie) un absolument excellent Espadon pané au râpé de coco, diantre! Rien que d’y repenser! La serveuse nous a bien fait rire quand j’ai demandé pour les accompagnements: « Les frites, ce sont lesquelles? » « Je vais te dire franchement, les frites, ce sont des surgelées, les haricots, en boites de conserves, le riz, c’est du riz, il n’y a que le gratin de pommes de terre qui est maison » « Bon bah un gratin! »

Et voici comment terminer sur une note gourmande ce petit séjour sur cette belle île.

Huahine, l’authentique « claque »

Attention l’article est long, très long!

Jour 0

Enfin ! C’est le jour du départ pour Huahine, avec comme surprise, un décalage de l’heure de décollage mais rien de bien grave.

Nous avons débarqué à Papeete dans un premier temps. Après un voyage de trente minutes qui nous a semblé des heures car le bateau pourfendait les vagues, mais sautait aussi les vagues, et quand un ferry de plusieurs centaines de passagers fait des bonds c’est l’estomac qui crie!
Nous étions trois sur les quatre à être à la limite de malade et Francis tranquille, qui me racontait les légendes et les techniques de pêches. C’est passionnant quand il raconte, mais pas quand le bateau tangue! 🤢

Après une matinée à se promener dans Papeete avec Poé et Alain nous nous rendons à l’aéroport pour enfin retrouver Tehani après tant de temps sans la voir, Tehani c’est la fille de Francis et Louise. Nous avons mangé ensemble dans le petit resto de l’aéroport. C’était bien sans plus, mais surtout les prix… Quand la serveuse est venue nous demander si nous voulions un dessert, j’ai pris la parole pour lui dire:  « Attendez faut que j’appelle mon banquier pour vous prendre un dessert », elle a beaucoup rie, certainement qu’elle doit aussi se rendre compte.

Après cela et un aller-retour à la gare maritime où j’ai conduis pour déposer Francis et Poé, nous voici de retour pour attendre l’avion. 40 minutes de vol plus tard, nous voici enfin sur la tant attendue Huahine. Et en sortant de l’avion, directement au pied de l’avion Jacques le propriétaire de l’avion, je me suis dit sur le coup, Oula chapeau le service! Mais en fait non, c’est simplement qu’il avait pris le même vol que nous pour revenir. Car il était aussi à Papeete pour le salon du tourisme. Quelques instants après Alain descend et Jacques lui fait un « Check » et un coup dans le ventre comme si il était pote depuis toujours. C’est là que nous nous sommes rendus compte qu’il était un peu « surchargé » pour le vol.

Après avoir attendu ses bagages, nous nous rendons à sa camionnette avec sa femme au volant et heureusement !

Elle nous amène à l’agence, ou plutôt le garage à voiture de locations, nous donne les clés d’une fiat punto et nous dit de la suivre, contrôler si nous avons le permis? Faire l’état des lieux de la voiture? Non il semble que cela ne soit pas dans les traditions 😅 Je sors du garage et elle nous arrête. Le pneu était à plat. Changement de véhicule. Et là nous avons une… bah je ne sais pas en fait. Ça vient de Chine, mais après le nom de la marque… Mais le nom du modèle fait rire. Surtout avec le logo M4 style BMW, sans que l’on s’est aperçu de la Chinese Kalitat ! 😅

Nous arrivons à la location après les avoir suivis et là! J’ai fait une Poncel! Une belle Poncel! J’ai oublié mon iPhone dans l’autre voiture qui avait le pneu à plat. Petit coup de stress, mais rassuré après y être retourné et récupéré mon précieux!

A partir de là nous nous disons que vu l’heure 17h45), il ne faut pas tarder à aller faire quelques emplettes pour le petit déjeuner et manger un bout dans un snack. Et là ce fut la grande aventure avec la simili Fiat-BMW Grain de Riz édition. Car faire le tour d’une île que l’on ne connaît pas, en pleine nuit avec des côtes à 30%, pas trouver de supérette, c’est pas mal. Et après une petite heure à tourner, nous nous arrêtons au snack le mahana.

Ah? un établissement avec une petite lanterne rouge. Un snack évidement!

Ce ne fut pas vraiment de la grande cuisine car il n’y avait plus que des hamburgers et paninis, mais nous avons causé avec le couple qui tient le snack et nous avons eu le droit de déguster leur miel fait maison, très bon, très différent des nôtres car très doux, moins aromatique, mais qui laisse un goût plus longtemps et agréable.

Après ce grand repas en bord de lagon.

Direction la pension où il n’a pas fallu longtemps pour que nous tombions de sommeil. Chacun sa chambre avec des lit dont les matelas sont très agréables, mais faut aimer les matelas style béton! Pour ce qui est de la nuit, il faut arriver à faire abstraction des chiens, chats, oiseaux, vent qui souffle très fort, fait vibrer les taules en fer, les planches de bois. Et sans fenêtres fermées aux chambres. Mais nous avons dormis!

Jour 1

Opération petit déjeuner! Et courses alimentation. Évidement, Alain a fait une liste qu’il a oublié… Mais la liste je l’avais en tête.

Petit Super U d’apparence, mais fois dedans, il est tout simplement aussi grand que le Carrefour Market a côté de chez moi! Dans le genre classique, Alain a failli faire tomber un pot de confiture. Et en sortant du magasin, pour acheter des œufs, il passe devant le marchand qui avait des centaines d’œufs, je lui fais remarque qu’il est dans la lune. Normal!

Après un bon copieux petit déjeuner et une première pause, oh! Nous sommes en vacances, alors TRANQUILLE ! Et la réservation de la journée pirogue pour le lendemain. Nous allons faire une petite ballade sur une plage publique mais très rocheuse, mais jolie avec de la vie aquatique à observer.

Après cela nous partons pour la visite de l’île, de jour! Premier arrêt au Marae et Fare Potee, beau et grand Marae et musée sympa pour expliquer.

Nous partons vers un deuxième Marae, plus au sud, mais malheureusement et heureusement inaccessible pour cause de restauration. Nous avons un peu promené dans les environs pour découvrir des coins bien jolis, mais d’où l’expression vivre au bout du monde prend tout son sens. Il y a quand même l’eau sous pression.

Nous partons direction le sud de la seconde île pour un autre Marae, nommé Anini. La route est absolument merveilleuse, goudron presque neuf tout le long, végétation luxuriante, quelques points de vue assez beau.

Presque comme à la maison!
Le cocotier gâche la vue!

Après trente minutes de route, nous arrivons à destination. Nous passons à côté du Marae, et quelques mètres plus loin, tiens donc, on dirait une plage, on va vite faire un tour et après, MANGER! Et bien non, manger aller attendre, c’est vous dire. Une vraie claque. Je pensais avoir vues les plus belles plages naturelles entre Moorea, celle de Matira à Bora-Bora et encore mieux à Maupiti. Mais je n’étais pas préparer à celle ci! Magique! Nous prenons des chemins différents avec Alain, de mon côté j’essaye de joindre Poé par vidéo, mais ce n’est que de la 3G donc difficile. Je continue à me promener est resté abasourdi pr la beauté de la plage et surtout, pas de touristes. Nous deux et un couple de locaux astucieusement dissimulés dans la petite forêt, je ne sais pas ce qu’il faisaient ?! 😅

A un moment je retrouve Alain qui me dit: « Mais on est sûr qu’elle planète là? » nous avons continué à nous promener porte par la magie de l’endroit.

Ils sont où les touristes? Ah bah oui c’est nous 2

Mais bon, faut quand même reprendre ses esprits et aller MANGER 🍽️

Sur le chemin du retour, je vois une pancarte mal écrite en rose, Tania BBQ avec un chemin en terre esquinté. Et quelques structures en tôles. Et là je me dis, ça va être bon! Après une cinquantaine de mètres nous arrivons devant une bâtisse en bois avec une terrasse et un Barnum en guise d’accueil. Mais avec un « Iaorana » de la patronne qui rien que part le ton fait plaisir.

La pancarte du menu est très simple, viande + frite ou poisson + frite et quelques trucs. Je ne suis pas en Polynésie pour manger de la viande alors va pour 2 poisson + frite et une bouteille d’eau.

Une fois à table, Alain cherche dans son porte monnaie les 3300 XPF qu’allait nous coûter le repas et malheur! Pas assez, à peine 2000 avec les billets et pièces restantes. Je me précipite voir la patronne pour lui demander où est le distributeur le plus proche, elle me répond que c’est au nord de l’île principale, c’est à dire facilement 1h30 aller-retour… Nous sommes défait… Nous lui annonçons que nous n’avons pas assez et si elle pouvait nous faire en correspondance de ce que l’on a. Et là, chose que je crois nous aurions du mal à concevoir par chez nous: « C’est pas grave, donne ce que tu peux, je vais quand même te faire à manger, allez vous assoir, j’arrive » c’est plus que surprenant, après quelques minutes elle arrive avec deux assiettes énorme pour en plus nous dire, je ne me souvenais plus ce que vous vouliez comme accompagnement, alors j’ai mis les frites et le riz » et que ce fut bon! Ce fut tellement bon.

Encore un moment hors du temps que l’on peut vivre en Polynésie. Un petit boui-boui dans un endroit merveilleux dans la nature. Des gens d’une gentille bienveillante et de la générosité.

Après ce bon ma’a (nourriture/manger en tahitien) nous reprenons la route repu, direction un nouveau lieu de culte, un lieu de spiritueux, vous l’aurez compris. La distillerie de Huahine. Et dire que nous pensions que ça serait rapidement fait pour rentrer à la pension. Encore une heureuse surprise nous attendait!

La distillerie de Huahine, ouverte depuis 2017, avec des produits uniquement locaux, mais local de chez local, car c’est Christian le patron qui cultive tout lui-même. Avec sa femme et son fils. Quand nous sommes arrivés nous étions facilement une dizaine dans le petit magasin et les gens dégustaient par groupe de 4 et pourtant après quelques minutes, je pense que le patron a senti en Alain et moi, de bons clients, pas forcément dans le sens de lâcher les billets mais d’apprécier ses créations. Et effectivement, nous avons appréciés! Pendant à peu près une heure, il nous a fait goûter des échantillons de tellement de goûts divers et variés. Et surtout à un moment, il a eu le mot magique: « est-ce que tu veux goûter le whisky que je fais?! » « Du whisky que tu fais ici?! »  « Oui! » et quand j’ai goûté! Que c’était bon. Alors ce n’est pas comme mon sacro-saint Talisker. Mais c’est excellent! Et comme si cela ne suffisait pas, alors que je pensais être au paradis, c’est ce qui est écrit sur le tapis d’entrée: « Le paradis c’est ici ». Il a fait encore mieux: « est-ce que tu veux que je te fasse mon mélange spéciale: coco-vanille / café / whisky » « Heuuuu… c’est une blague? Oui je veux » et là, le sublime! L’alliance des trois est magique, surtout avec des produits locaux. « Est-ce que tu le vends ce mélange? » « Si tu en veux je te le fais dans une petite bouteille » « Oh oui ». Et ce n’est pas tout mais long à écrire et décrire. Nous sommes repartis avec donc une bouteille de mélange magique et une bouteille de Gingembre Citron, car oui Mesdames Monsieurs et autres, j’ai aimé aussi ce mélange. Sacré personnage sur le patron Christian qui nous a un peu expliqué sa vie, son parcours et l’histoire de la distillerie.

Encore un instant inattendu et formidable ! Une belle rencontre. Et possible que l’on y fasse encore un tour avant de repartir.

Nous sommes donc rentré en voiture et avec nos dégustations et le conseil de Christian: « Tu t’en fous t’es en vacances! C’est fait pour ça! »

L’atelier de magie!

Quelle belle journée tout simplement. Qui restera gravée dans nos mémoire grâce aux lieux, à l’histoire, la nature et les gens et personnages!

Il est temps pour nous de refermer cette journée, mais avant Alain me pose une question? Oui Alain? « La petite bouteille c’est en apéro ou en digestif? » « bah voilà, dans l’ordre » « Ah ok! »

Bonne soirée et gros dodo en perspective !

A bientôt

Les autres premiers jours

Public en délire, tu t’inquiètes de ne pas me voir conter mes histoires. Je vais donc rattraper ce retard en exprimant de manière simple les trois jours qui ont suivis, des listes.

Au magasin d’informatique du coin:

  • Achat d’un disque dur SSD
  • Achat boitier externe 2,5″
  • Clé USB 64Go

Au magasin de bricolage du coin:

  • Achat prise murale RJ45
  • Achat câble RJ45 5 mètres, quantité: 2

De retour au Fare Club.

  • Création clé USB d’installation de Windows 10 Pro x64
  • Démontage disque dur pour remplacement par SSD
  • Installation de Windows 10 Pro
  • Configuration du poste
  • Configurations des logiciels

Autre jour:

  • Configuration nouveau PC
  • Configurations logiciels

Voilà! C’était chouette non?! Cela vous a plu?

Effectivement, après une première journée au FareClub où nous avons discuter tout le long, les autres jours étaient dédiés à faire plaisir à nos amis et leurs demandes d’informatiques, réparations et mises à jours matériel. Ayant le bonheur d’être nourris, logés, il est normal et plaisant de leur rendre service.

Après, il y a quand même eu une première sortie agréable, la montagne magique, en compagnie de Dominique qui nous a donnée rendez-vous au pied de la montagne.

Après une petite demi-heure de montée, la récompense.

Même si ce n’est pas la première fois, ça fait toujours plaisir à voir.

Descente et petite pause fraiche avec enfin la première eau de coco dans son verre bio:

Et là normalement vous vous demandez ce qu’il y a dans l’assiette, « j’vais vous le dire ».

Petit assortiment banane, pomme étoilée, pamplemousse, mange et ce petit pétale de fleur qui répond au doux nom de… Clitoria.

« Pardon Madame, je n’ai pas bien entendu? »

« Si si, ça s’appelle clitoria »

« Ah bon? Et le fruit vagina il est où? »

Et encore j’ai appris par la suite qu’ils ont aussi comme plante, le pandanus.

Voilà, voilà voilà… On a fait le tour si je puis dire.

Tama vient nous récupérer en voiture pour nous ramener et nous dit:

« Au fait les gars, vous savez qui est sur la plage du FareClub? »

« Bah non? »

« Vaima est là? »

« C’est qui Vaima? »

« Bah c’est Miss France! Du coup je vous amène directement au resto ou vous voulez faire un tour par le FareClub »

« Bah JUSTEMENT ça tombe bien, faut que je passe au FareClub pour changer mes affaires et puis tant qu’on y est, bah on ira faire un petit tour à la plage 😀 « 

Et effectivement, nous avons croisé Vaimalama… Dans sa voiture… En train de partir… Mais pourquoiiiiii??? 5 minutes de plus aller! Pour ceux qui ne me crois pas, allez sur son compte instagram ou facebook, il y a la photo d’elle sur la balançoire avec un ukulélé, c’est là, Fareclub de Moorea.

Après cette grande déception dans la vie, une seule solution, aller manger! Donc direction chez Fred, non pas chez moi, mais l’autre Fred pour le bon miam miam dont voici l’illustration.

Mi cuit de ha’urā (espadon) avec ses frites de huru

Servi avec un jus de fruit frais fait maison, que c’était bon!

Après cela, Dominique repart chez elle et nous, retour au camp de base et entre série, reportages et sieste, la journée s’est passée. A partir du soir la pluie s’est mise à tomber et c’est au moment où j’écris ces lignes que ça s’est calmé. Dire que dans le sud de la France nous en manquons!

Sinon, trois points négatifs à aborder, et oui…

Les moustiques débordent d’énergies, je n’ai pas souvenir que les fois d’avant il y en ait autant et agressifs, même un drap, ils piquent à travers, « craint dégun ».

Le téléfilm sur la Reine Pomare IV que tout le monde attendait avec impatiente. Et bien, c’était très mauvais. Cela ressemblait à un clip vidéo fait avec un iPhone sans être retravaillé. De plus l’histoire, c’est surtout ses histoires d’amours parsemées de l’Histoire de la Polynésie. Pour au bout de deux heures d’ennuis cinématographique, cela s’arrête sur la Reine et le gouverneur français en train de regarder les plans de la future ville Papeete. Oh! Cinquante ans de règne la Dame et on s’arrête là? Avec le battage médiatique avant, les entrevus d’acteurs et la descendante de la Reine qui dit qu’elle est tellement heureuse de ce film. C’est vraiment dommage… Ce n’est pas rendez hommage à l’Histoire.

Et dernier point et non des moindres, la multiplication des délits. Le fléau ce propage à vitesse grand V et c’est tellement dommage. Tous les jours il y a un cambriolage, dans les parages. Dire qu’il y a à peine deux ans, cela n’existait quasiment pas. Depuis quelques semaines, c’est en permanence, jour et nuit. Quelle tristesse…

Bon aller, il y a tellement de belles choses autour. Nous continuons à profiter.

A bientôt

Première journée, MANGER!

Nous voici donc en terre promise.

Et évidement premier réflexe en arrivant, aller au WC, aller au bureau de change pour avoir un max de tunes, aller prendre un café.

Nous prenons les cafés commandés et nous rencontrons, aussi descendue de l’avion, Dominique, une dame venue en vacances, je lui propose de prendre le café avec nous pour discuter et nous voilà finalement partis tous les trois, en partageant le taxi, direction le marché couvert de Tahiti.

Au marché couvert, l’objectif était simple: MANGER! Et je rêvais de retrouver le stand de porc braisé, cela peut paraitre bizarre étant à Tahiti, mais malheureusement, pas de stand en semaine, donc consolation, mon premier poisson cru au lait de coco.

Et ça fait du bien! À 7h du matin le poisson cru au lait de coco et bananes en dessert!

Une fois tout cela mangé, nous allons donc chez Vini, un opérateur téléphonique local pour avoir la carte sim de touriste et qui dit touriste, dit, payer beaucoup plus cher pour moins de service, cela a faire rire la vendeuse quand je lui ai demandé avec cette même phrase.

Nous allons déposer nos valises dans la location de Dominique afin de pouvoir plus aisément se mouvoir à Papeete. Pour comme second objectif de la journée, trouver un t-shirt blanc. Oui je suis capable de me trouver des défis impressionnant, car je dois aller faire les boutiques…

Mais évidement après tant d’effort, il fallait recharger le batterie en allant boire un grand smoothie au Maeva Café et dans la carte nous sélectionnons tous les trois le fat borner, et ce qui m’a beaucoup rassuré, c’est qu’il était précisé que c’était vegan, argument qui me touche personnellement !

Je ne me souviens plus de ce qu’il y avait dedans, au prochain passage à Tahiti j’irai prendre la photo, mais il y avait du céleri, du gingembre, et ça arrache grave! Même le serveur qui l’a préparé nous a dit qu’il l’a gouté et qu’il le trouvait bien fort.

Après cette petite pause, recherche de T-Shirt et bien sachez qu’un T-Shirt blanc en XXL en coton, sans inscription, sans marque ou autres décorations, c’est très très difficile à trouver. C’est après avoir visité facilement un dizaine de petits magasins et un intersport que je trouve enfin ce que je cherchais dans un petit magasin qui s’appelle chez Juju. Et c’est ce même petit magasin où j’avais trouvé mon bonheur il y a trois ans. Avec des serveuses adorables, sourires et professionnalisme. Cela devient tellement rare pour être souligné.

Après encore un si gros effort qui nous a obligé à avoir parcouru 8,49 kms dans Papeete, il était midi et donc MANGER!

Retour au Maeva Café mais pas le même, où nous avons commandé la salade Maeva, composée de thon, tomates, concombres et sauce aigre douce. Bien sympa.

Sauf que nous sommes en vacances et le temps passe vite et le ferry pour Moorea arrive à 14h10, nous arrivons à temps. Nous montons et là, Alain et moi, fin de partie, dodo dans le bateau, les 36h passées commencent à être lourdes dans la balance. Surtout que une fois arrivés à 15h sur le port de Moorea, il fallait attendre jusqu’à 16h30 le bus. Encore attendre, mais, ne pas attendre tout seul, pendant que Alain partait faire une méditation tanscendantale allongée, j’ai rencontré Béatrice touriste espagnole qui cherchait les horaires de bus, je le lui donne et nous commençons à échanger quand mon téléphone sonna, Francis me demandait où nous étions, je lui réponds que nous sommes au port mais qu’il faut encore facilement 2h avant d’arriver au Fareclub et que nous sommes vraiment très fatigués. « J’arrive, je viens vous chercher » ouf… Nous avons même pu proposer à Béatrice et sa mère de profiter du transport de Francis pour les déposer à leur location.

Nous voici enfin au Fare Club et nous faisons connaissance des nouvelles personnes qui y travaillent donc notamment Harold, mon nouveau meilleur ami au monde, pourquoi? Ancien chef cuisto qui travaille maintenant au Fareclub. Il nous a préparé à manger une soupe au poulet avec nouilles, c’était simple, mais tellement bon après tant de temps.

Puis la fatigue étant tellement forte, nous sommes allés dormir, pour enfin une vraie nuit!

A bientôt!

Sur la traces des ancêtres

Aujourd’hui la mission était d’aller voir les villages de naissances des ancêtres Besnard.

Nous décidons d’un circuit longeant toute la côte est de la Normandie depuis Barfleur au nord jusqu’à la pointe du Hoc puis Bayeux à l’est.

Pour commencer la journée, on a déjà vu pire, petit café sur le port de Barfleur

Puis nous nous rendons à Saint Vaast la Houge pour voir des vieux jouets montés par des vieux messieurs qui avaient peurs des anglais.

Et là on sent bien l’iode, mais aussi la marée…

Puis direction Utah Beach, on se dit que l’on va prendre la route le long de la mer pour profiter. Effectivement, nous avons profité de la vue.

Et de l’autre côté de la chaussée, des vaches, puis des vaches et aussi, des vaches. Mais elles sont mimis.

A Utah Beach quelques monuments dédiés aux américains, ils aiment biens en mettre un peu partout ces gens là, à croire qu’ils voulaient s’installer… Il y a un gars qui attend depuis quelques temps de repartir, lui n’a pas compris la politique américaine.

Utah Beach

Maintenant direction Carentan, ville de naissance de Louis Besnard (grand-père) mais une fois arrivé à Carentan, petite douche froide, c’est devenu une grande ville, avec pleins pleins de commerces franchisés. Forcément 70 ans plus tard, quelques changements…

Autres étape familiale, Saint-Pèlerin, là je n’ai pas de photos précise, mais il faut imaginer une place principale avec une aire de stationnement d’une vingtaine de voitures, une église géante avec son cimetière et toujours à côté, la petite mairie et trois rues. Voilà, nous avons fait le tour de Saint-Pèlerin où est né arrière-grand-père Besnard.

Arrive le moment important, midi! A Isigny sur mer, rien de bien inspirant, donc direction Grandcamp-Maisy, un petit resto à côté du port.

Dos de cabillaud avec ratatouille maison et le cidre qui va avec, bien sympa. Derrière nous, une tablée de six messieurs entrepreneurs artisans certainement, mais au fur et à mesure que l’heure du repas avançait, ce n’était pas les plats qui s’enchainaient sur leur table, mais les verres de blanc et de bière. Un repas liquides… C’est normand comme tradition?

Nous allons en direction de la pointe du Hoc, où de très nombreux soldats on eu le courage/folie, d’escalader les falaises pour attaquer les allemands, regardez, c’est absolument fou de croire ce genre d’attaque sur ce genre de relief.

Au bout de la pointe du Hoc, un monument « erected » (érigé en anglais) par les américains, mais je trouve cela d’un goût très douteux et n’ose imaginer la tête des dignitaires et anciens combattants lors de l’inauguration, je vous laisse juger, mais ne dites pas que j’ai les idées mal placées.

C’est quand même bizarre!

Hop, la route, direction Bayeux pour voir la place du marché au bestiaux et si il reste le bar d’Amanda qui est la grand tante. Après une petite demi-heure de route, nous nous garons et nouvelle déception, il s’avère que 70 ans après, il n’y a plus de place du marché aux bestiaux, nous nous y attendions un peu… Une grande place pour garer les voitures et le grand bâtiment de l’intercommunalité de Bayeux. Le tour fut rapidement effectué. Pour après aller prendre un café puis rentrer au camp de base de Picauville.

Dans la grande mégalopole de Picauville, un tour à la boucherie charcuterie pour le nécessaire du petit déjeuner du lendemain. Mais j’ai failli fondre en larme. Au détour d’une rue, je vois:

La plus belle voiture au monde

Ma tutuuuuuuure ! Mais qu’est-ce tu fais lààààà?! Donne moi ta carte, je veux refaire joujou avec toi et abandonner la Chiotte 500 chez un ferrailleur. Que l’on puisse aller arpenter les petites routes de campagnes normandes.

Après ce moment de vive émotion, nous reprenons la route pour Saint-Mère-Eglise, connue pour?! Cela:

John Steele

Ah le boulet! Même pas capable de bien atterrir, pourtant c’est si facile, avec les obus qui pètent dans tous les sens, les tirs, la fumée. Un jeu d’enfant.

Mais le principal n’était pas là, c’était MANGER! Mais là surprise! Le restaurant était exceptionnellement fermé. Pas grave, on fait dix kilomètres pour aller au second et là, surprise! Fermé! Et finalement dix kilomètres plus loin, nous sommes atterris (nous sans problème pas comme l’autre sur l’église) à Saint-Marie-du-Mont au restaurant l’Estaminet pour quelque chose de merveilleux, une choucroute de la mer!

Après ce bon miam miam, il était temps de rentré pour faire le dodo réparateur de nos corps affaiblis par une nouvelle journée à plus de dix kilomètres de marche.

Demain retour à Caen puis Dreux.

A bientôt

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